Pas de consensus à l'horizon !

Au fur et à mesure que sont révélées les pratiques de la NSA, l'inquiétude grandit y compris au sein des différents partenaires sociaux aux Etats-Unis, qui crient haut leurs appréhensions de voir le futur de ce réseau compromis. « La NSA a toujours cherché à tout enregistrer, et désormais elle en a la capacité », fait remarquer Jameel Jaffer, membre de l'association de défense des libertés individuelles American Civil Liberties Union (ACLU), cité par 01net.com qui s'interroge à l'occasion pour savoir « si nous aurons la volonté politique d'imposer des limites raisonnables sur les pouvoirs de la NSA, c'est-à-dire, si nous aurons la volonté politique de protéger nos libertés démocratiques ». De son côté, l'agence américaine NSA, fidèle à sa tradition, n'a pas réagi ostensiblement aux attaques qui la ciblaient, si ce n'est, comme le souligne le site, pour rappeler les fondements de sa mission consistant essentiellement à mettre à l'abri « le grand et complexe système de communications globales modernes ». Dans un « démenti-aveu », l'agence reconnaît tout de même dans un communiqué officiel repris par le site qu'elle « ne collecte pas de renseignements dans un pays, où que ce soit dans le monde, à moins que cela ne soit nécessaire pour les intérêts de sécurité nationale et de politique étrangère des Etats-Unis, et pour protéger ses citoyens et ceux de ses alliés et partenaires ».