Pas de centre

L'alliance entre le Rassemblement national démocratique et le Parti des travailleurs, passée pratiquement dans la discrétion, annoncée et non rompue encore, se voulait devenir un recours dans l'axe des équidistances, ne pouvant cependant devenir possible que dans la condition d'une grave crise qui paralyse le fonctionnement des institutions.
Cela n'est pas le cas pour le moment, alors que nul ne peut prédire la suite, sauf ce fameux chef d'orchestre qui répartirait les missions entre tous les partis. Impasse disqualifiante ' Tous ceux qui voudraient bien osciller puis tenter, ensuite, de se fixer sur le centre n'arrivent pas à se donner une consistance, assez pour au moins attirer les attentions sur eux. Tous savent que l'indifférence populaire à leur égard vaut un acte de décès politique. On dit alors, dans le cas d'une attente : on ne sait pas quoi attendre mais on attend quand même ! Même si tous ceux qui sont au pouvoir de par le monde ne facilitent pas à leur opposition l'accès à celui-ci ' le nôtre ne faisant pas exception ', elle n'est pas du tout acquise la certitude que nos décideurs vont accepter de tenter l'aventure de la régression. Tout se passe comme si tout était déterminé à l'avance, depuis même l'interruption des élections, qu'il en est de même pour toutes les grandes politiques de l'Etat, et tout ce qui prêterait au doute n'aura aucune place dans les orientations politiques et les politiques de mise en 'uvre de celles-ci. L'architecture de la politique de l'Etat intègre tous les courants idéologiques existant dans la vie politique en les associant dans le gouvernement. Il reste ce que représente le PT, mais le RND s'est chargé de le «normaliser». Il y a des partis d'opposition qui ne sont pas «encore» normalisés. Il faut bien qu'il y ait une opposition dont chaque partie est opposée à l'autre.