Algérie

« Pas d'option militaire étrangère sur la table », assure John Kerry


« Pas d'option militaire étrangère sur la table », assure John Kerry
« Aucune option militaire étrangère n'est sur la table en Libye, où la solution ne peut être que diplomatique », a affirmé, vendred dernier, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, alors que des combats font rage à Tripoli. « Nos outils sont la diplomatie, nous n'examinons aucune autre option », a indiqué le chef de la diplomatie américaine devant la presse à l'issue d'une rencontre avec son homologue italien, Paolo Gentiloni. La diplomatie fait des progrès, a assuré Kerry, se disant que « pas d'accord » avec Gentiloni pour qui les tractations en cours « n'ont pas encore produit de résultats ». « Il y a eu un changement significatif au cours des derniers mois dans les efforts diplomatiques pour faire venir le général Haftar et le gouvernement d'union nationale à Tripoli à la table de négociations », a expliqué Kerry. Le général Haftar, dont les forces contrôlent les ressources pétrolières du pays, ne reconnaît pas le gouvernement du Premier ministre Fayez al-Sarraj à Tripoli. Il soutient en revanche le Parlement installé à Tobrouk (est).Le calme revient à TripoliDes coups de feu et des explosions ont résonné ces derniers jours dans le sud de Tripoli, où des groupes armés se livrent à une lutte d'influence qui sabre l'autorité des gouvernements, en l'absence d'une armée ou d'une police régulières. L'ONU a appelé vendredi à la fin des combats dans la capitale libyenne. « Il est tout à fait inacceptable que les groupes armés se battent pour faire valoir leur intérêt et leur influence, en particulier dans les zones résidentielles, terrorisant la population », a déploré l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Martin Kobler, dans un communiqué. Kobler a indiqué être en contact avec les camps rivaux à Tripoli pour mettre fin aux violences. Les combats ont éclaté jeudi et se sont poursuivis vendredi. Des tirs étaient entendus tout au long de la journée, tandis que la plupart des habitants de la ville sont restés terrés chez eux. Selon une source de l'hôpital al-Khadhra à Tripoli, les combats ont fait au moins huit morts. Le GNA, installé depuis le 12 juillet à Tripoli, a échoué à asseoir son autorité, malgré le soutien de quelques milices. D'autres groupes armés lui sont hostiles et soutiennent l'ex-gouvernement de Tripoli de Khalifa Ghweil. Les causes des derniers affrontements n'ont pas été clairement établies. Mais des milices pro-GNA ont annoncé, vendredi soir, la fin d'une « opération » visant à chasser un groupe « d'extrémistes » qui avaient pris position dans une forêt entourant le complexe hôtelier Rixos que Ghweil occupe depuis la mi-octobre.
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