Algérie

Pas d'impact de la chute des prix du pétrole sur l'approvisionnement en médicaments



Pas d'impact de la chute des prix du pétrole sur l'approvisionnement en médicaments
La baisse des prix du pétrole n'aura pas d'impact sur l'approvisionnement en médicaments. C'est en tout cas ce qu'a estimé, hier, le directeur de la pharmacie et des équipements au ministère de la Santé, le docteur Hamou Hafedh.Ce dernier a fait état, lors de son passage à l'émission «L'Invité de la rédaction» de la Chaîne III de la Radio nationale, de «mesures» pour permettre la prise en charge des citoyens «sous toutes ses formes» et de la «consolider». Il a avancé, pour ce faire, que le budget alloué pour l'approvisionnement en médicaments pour l'année 2015 avoisine les 100 milliards de dinars alors qu'en 2014, il était de 85 milliards de dinars. Le Dr Hamou a, par ailleurs, expliqué que le Comité national de liaison du médicament a été constitué pour trouver les moyens propres afin de maîtriser le marché du médicament et «booster» la production au niveau local afin de réduire la facture des importations.Pour l'invité de la Chaîne III, l'augmentation de la facture couvrant les importations de produits de soin ? environ 2 milliards de dollars en 2014 ? est due à celle des maladies chroniques, dont le cancer affectant quelque 50 000 personnes dans le pays. Et justement pour cette pathologie, il faudrait, selon lui, prévoir une augmentation de la consommation de médicaments.Le Dr Hamou a en outre souligné la bonne réaction des opérateurs privés, notamment, qui «ont répondu positivement aux mesures du gouvernement» afin de faire fléchir la facture d'importation de médicaments. Il a rappelé qu'en 2013, 40% de ces derniers étaient, déjà, fabriqués localement et qu'ils ont triplé ces cinq dernières années.Pour le Dr Hamou, l'objectif est de «préparer le terrain» pour permettre le transfert de technologie permettant de fabriquer les médicaments que l'Algérie est contrainte, aujourd'hui, d'importer. Il a également relevé que la mesure imposant aux importateurs la production a permis de faire passer des molécules importées à la production et de faire chuter le conditionnement des médicaments ces cinq dernières années.Le Dr Hamou note, par ailleurs, l'existence dans le pays de 48 opérateurs, 75 unités de fabrication de médicaments et que 101 projets d'investissement sont en cours de réalisation. Il a dans ce sens cité aussi la création de l'Agence nationale du médicament (dont les textes d'application sont en cours d'élaboration) qui permettra de lever et d'améliorer, pour le compte du ministère, a-t-il précisé, un certain nombre de contraintes signalées par les producteurs.Tout en rappelant la réactivation récente de la Commission de la nomenclature des médicaments, il ajoute que celle-ci est chargée de «peaufiner» la liste des médicaments essentiels. L'invité de la Chaîne III a annoncé, en outre, que le ministère de la Santé entend sensibiliser le corps médical afin que l'utilisation des molécules «très chères», destinées au traitement, soient prescrites «de façon appropriée».




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