L'appel des professeurs chefs de service, qui travaillent dans les hôpitaux, n'a pas été entendu. Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a opposé un niet catégorique à leur demande de pouvoir partir en retraite à 70 ans.Il a estimé, lors d'une sortie à Alger, que la mise en retraite des professeurs chefs de service qui ont atteint l'âge légal est «irréversible». L'âge légal de départ à la retraite pour cette catégorie est de 65 ans, contre 60 ans pour les autres catégories de la population active. Pour expliquer sa position, le ministre de la Santé a indiqué que «de jeunes professeurs» attendent leur tour. Ces derniers devront prendre leur responsabilité après un concours qui sera organisé à la rentrée.Pour M. Boudiaf, la mise en retraite des professeurs «n'est pas une sanction». Cela ne signifie pas, non plus, que ces compétences seront «marginalisées». Le ministre a expliqué que ces cadres seront appelées à aider les jeunes en dispensant des formations dans les hôpitaux et les universités. Les professeurs chefs de service, dont le nombre est de 170, demandent à pouvoir travailler au-delà de 70 ans. Une option qui signifie, pour les jeunes générations, que les portes de la promotion sont fermées. Surtout que le nombre de postes à pourvoir est très limité.Les défenseurs de cette option mettent en avant l'expérience de ces professeurs. Une expérience qui peut être mise au service des jeunes générations.
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Posté Le : 04/07/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Boukhlef
Source : www.elwatan.com