Algérie

Pas d'exception algérienne



Tout le problème réside dans la difficulté de savoir qui détient quoi parmi les dirigeants algériens, d'autant qu'on a bien vu que pour les cas de la Tunisie et l'Egypte «toutes les informations sur les biens des familles présidentielles n'ont été révélées qu'une fois que les président étaient déchus», note  Lahcen Achy, économiste et chercheur à  l'institute Carnegie du Moyen-Orient. Pourtant, il y a des éléments qui peuvent fournir des réponses comme «le très mauvais classement de l'Algérie en matière de corruption». Il dénote qu'il «y a une gestion des finances publiques qui est laxiste et le fait qu'il n'y a pas de commission qui enquête sur l'argent dépensé notamment dans les plans de développement». Par ailleurs, «il y a des rallonges aux budgets, des surcoûts sans que cela ne soit justifié, ni fasse l'objet d'enquête», relève notre interlocuteur. Selon lui, «il est certain que pour l'Algérie, si on regarde le niveau de son développement par rapport à  sa richesse, il en ressort qu'il y a un problème dans la gestion des ressources et un problème de corruption. Maintenant de savoir autour de quelle sphère cela tourne, au niveau du sommet ou à  un niveau intermédiaire, cela reste à  déterminer».                                                                                                                                                            
 


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