Algérie

Pas d'Algériens impliqués dans l'assassinat de Chokri Belaid (ministre tunisien)



Pas d'Algériens impliqués dans l'assassinat de Chokri Belaid (ministre tunisien)
Le ministre tunisien de l'Intérieur, Ali Larayedh a démenti mardi l'implication d'Algériens dans l'assassinat de l'opposant politique tunisien Chokri Belaid, affirmant que l'Algérie et la Tunisie étaient liées par des relations de "fraternité, de coopération et de confiance mutuelle".
Dans un point de presse consacré à l'affaire de l'assassinat de l'opposant politique Chokri Belaid, le ministre a démenti "les déclarations selon lesquelles des Algériens seraient derrière cette opération" les qualifiant de déplacées.
"Au point où en sont les investigations, aucun indice ne conduit vers cette piste", a-t-il affirmé.
Chargé de former le futur gouvernement tunisien, le ministre tunisien de l'Intérieur a démenti "l'existence de la moindre preuve de l'implication d'une partie étrangère" dans cette affaire affirmant que les relations entre la Tunisie et l'Algérie étaient basées sur la "fraternité, la coopération et la confiance mutuelle".
Selon les déclarations de l'avocat tunisien Fawzi Ben Mourad, un citoyen tunisien aurait aidé trois ressortissants algériens à s'infiltrer dans le territoire tunisiens par le gouvernorat de Kasrein deux jours avant l'assassinat de Chokri Belaid puis à quitter la Tunisie le 6 février, jour du meurtre.
M. Ali Larayedh avait pour sa part déclaré que le tueur a été identifié et que les services de sécurité le pourchassaient.
Il a également indiqué que quatre autres prévenus, des Tunisiens, appartenant à un mouvement religieux radical et suspectés d'avoir aidé le meurtrier de Chokri Belaid, ont été arrêtés.
La famille de l'opposant assassiné a retiré sa confiance à l'avocat Fawzi Ben Mourad suite à ses propos "irresponsables".
Les avocats de la partie civile se sont démarqués pour leur part de la position de leur confrère alors que le bâtonnier Chawki Tabib a exprimé sa confiance en la justice tunisienne.
L'assassinat de Chokri Belaid a plongé la Tunisie dans une profonde crise politique. Des grèves ont paralysé le pays et les manifestations condamnant le meurtre et réclamant justice n'ont pas cessé alors que le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, a démissionné.


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