Algérie

...PARUTIONS/ NOUVEAUTES...



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Les Sauvages II de Sabri LouatahLe deuxième tome des Sauvages vient de paraître aux éditions Chihab. Son auteur, Sabri Louatah nous entraîne dans les coulisses du pouvoir et croise les destins d'un pays au bord de l'explosion et d'une famille dans la tourmente. Idder Chaouch, candidat à la présidentielle française, est victime d'une tentative d'assassinat. Lors d'un ultime bain de foule, il reçoit une balle tirée à bout portant par le jeune Krim Nerrouche. Le vrai cerveau de l'attentat, Nazir Nerrouche, s'enfuit vers la Suisse dans une fausse voiture diplomatique.Entre la vie et la mort, Chaouch est transporté au Val-de-Grâce. A 20 heures, il est donné vainqueur du second tour, avec 52,9% des voix : les banlieues s'embrasent au cri de "Sarko assassin !". Krim, en garde à vue dans les locaux de la police antiterroriste, subit un interrogatoire serré et un chantage du vieux directeur de cabinet de la redoutable ministre de l'Intérieur. Pendant ce temps, la famille Nerrouche, dispersée à l'hôpital, aux postes de police et dans la ville, se déchire... Prix : 780 DA.La stratégie de l'autruche d'Omar AktoufDans cet ouvrage, paru aux éditions Arak, Omar Aktouf (intellectuel québécois d'origine algérienne, professeur de management à HEC Montréal, membre fondateur du centre humaniste, gestion et mondialisation et membre fondateur du conseil scientifique d'ATTAC Québec) remet en question le système économique actuel, motivé par l'appât du gain au détriment du bien humain en pointant du doigt des inégalités dont l'étendue est invraisemblable : les 67 personnes les plus riches du monde possèdent la moitié de la richesse de l'humanité, 3 milliards de personnes "vivent" avec moins de 3 dollars par jour, 50 millions d'Africains meurent de famine pendant qu'en Algérie se trouve une cinquantaine de milliardaires en euros... et pendant ce temps, les économistes et gourous du management ferment les yeux sur ces réalités alarmantes et continuent de "faire les autruches". Au fil de ces pages, Omar Aktouf nous invite à rompre avec l'organisation économique actuelle pour la remplacer par une autre, plus à même de satisfaire le bonheur et la satiété de tous les être humains. Loin du système capitaliste "à l'américaine"... Prix : 1200 DA.Ksar Tina d'Armand VialParu aux éditions Sedia, qui lance une nouvelle collection dédiée aux beaux-livres, cet ouvrage de 176 pages, est un travail photographique, qui a pour thème la ville de Constantine, et plus particulièrement la vieille ville.Il ne s'agit pas ici d'un travail de type reportage ou découverte touristique, mais d'une approche plus intimiste d'une cité marquée par son histoire très ancienne, sa situation géographique et topographique particulière (le Vieux Rocher) et son quotidien actuel. Par ailleurs, bien que l'auteur soit né à Constantine et soit revenu y vivre après une longue absence, il est de culture française et son regard de photographe est bien sûr en grande partie façonné par cette donnée. Les images photographiques se présentent donc comme porteuses à la fois de découvertes ou de redécouvertes sensibles de lieux, de constats divers, d'interrogations, d'échos culturels...Prix : 2700 DA.Une poussière d'étoiles de Fadéla M'rabetParu aux éditions Dalimen, cet ouvrage n'est pas un pamphlet. C'est l'analyse lucide d'une société en perdition, où les valeurs les plus indiscutables ? égalité des hommes et des femmes, respect des citoyens, liberté de conscience ? sont constamment bafouées.Fadéla M'rabet le dénonce d'une façon d'autant plus vivante que, loin de théoriser, elle raconte, brosse un portrait, décrit un comportement, rapporte des propos et par là même met en lumière la schizophrénie de la société algérienne : d'une part, la permanence d'attitudes et de croyances qui l'empêchent d'accéder à la modernité, tel le mépris ancestral de la femme ? distribuant à des paysans des titres de propriété, Boumediene hésite un long moment avant d'en remettre un à une femme dont le mari ne peut se déplacer -, de l'autre, les dérives qui lui font assimiler les valeurs les plus aliénantes des sociétés européennes : le culte de l'argent, le primat de la consommation, le libertinage, confondu avec la liberté, l'inexistence de tout désir de changer le monde, l'absence de tout esprit critique et, à la limite, de toute spiritualité. Prix : 600 DA.Editeurs et éditions pendant la guerre d'Algérie (1954-1962) de Nicolas HubertEntre l'histoire des éditions de Minuit d'Anne Simonin et l'histoire de l'édition française sous l'Occupation de Pascal Fouché, cette histoire globale de l'édition pendant la guerre d'Algérie vient combler un vide laissé par une communauté scientifique jusqu'alors soucieuse d'étudier l'action des seuls opposants (médiatiquement visibles) à la torture.À partir d'un corpus de près de 1 000 livres et brochures publiés pendant la guerre d'Algérie ?guerre de l'écrit comme l'avait été l'affaire Dreyfus? ce travail issu d'une thèse de doctorat, et paru aux éditions Chihab, rend compte du traitement éditorial riche et complexe d'un des derniers traumatismes de l'histoire nationale.En prenant en compte les diverses formes (brochure, monographie, tract) et les différents acteurs (administrations, armée, militants, professionnels de l'édition) producteurs d'imprimés, il offre une contribution actualisée à l'histoire de l'édition politique, généraliste, universitaire ou scolaire.Découpé selon un plan qui reflète le rythme de la production, le développement de l'ouvrage rend compte des reconfigurations opérées, au cours de chaque période, au sein du champ éditorial. Des mobilisations intellectuelles de l'automne 1955 et de la publication de L'Algérie hors-la-loi des époux Jeanson aux dénonciations de la torture du printemps 1957, dans lesquelles les comités de citoyens jouèrent un rôle important, une première radicalisation s'observe.Prix : 1 600 DA.Le système éducatif dans l'Algérie coloniale (1833-1962) de Kamel KatebQuel est le bilan de l'enseignement français en Algérie pendant la période de la colonisation de ce pays ' Après 132 ans de présence française en Algérie (annexée à la France en 1838), combien d'Algériens (Français musulmans, indigènes sujets français) avaient une connaissance suffisante en langue française, combien d'entre eux avaient appris à lire et à écrire dans cette langue ' L'obligation scolaire pour les enfants âgés de 6 à 13 ans, selon la loi J. Ferry de 1882, a-t-elle été appliquée en Algérie ' Combien d'enfants algériens ont fréquenté l'école de la République ' Combien ont fréquenté les lycées et université ' Quel était le nombre d'étudiants au moment de l'indépendance du pays ' De combien de médecins, d'ingénieurs, d'instituteurs, de professeurs de lycée l'Algérie disposait-elle au moment de son indépendance ' Quel était le statut des langues locales (arabe, arabe dialectal, berbère) dans le système d'enseignement en vigueur en Algérie ' Cet ouvrage, paru aux éditions Apic, tout en répondant aux questions énumérées ci-dessus, s'efforce d'analyser les objectifs assignés à l'école française en Algérie et d'étudier l'attitude des différentes populations face aux objectifs poursuivis.Prix : 700 DA.Le vieux de la montagne de Habib TengourUne interrogation inquiétante sur le rôle de l'intellectuel face au pouvoir, un reflet poétique du grondement intégriste à travers les siècles et les continents, un pressentiment des calamités qui sont venues s'abattre sur l'Algérie. Le texte constitue un perpétuel va-et-vient entre la Perse médiévale, l'Algérie d'aujourd'hui et un certain Paris des émigrés. Il part de l'amitié, aussi légendaire que fatale, entre Hassan as-Sabbah, le "vieux de la montagne", ancêtre de tous les assassins, le vizir Abou Ali Nizam al-Mulk, représentant d'un pouvoir politique caractérisé par un pragmatisme machiavélique, et Omar Khayyam, poète et homme de sciences, qui se complaît dans le narcissisme de l'impuissance, dans cet ouvrage passionnant paru aux éditions Apic. Prix : 500 DA.Souvenirs d'un rescapé de la Wilaya III de Mohand SebkhiCeci est le témoignage de Mohand Sebkhi, anonyme parmi les anonymes. «Une voix d'en bas, comme la qualifie Daho Djerbal dans sa préface, lui qui a pris la peine de recueillir et de restituer le récit de ce moudjahid, héros de l'ombre par excellence. C'est en effet un "simple" agent de liaison de la Wilaya III qui prend ici la parole, et relate son enfance dans les montagnes de Kabylie, son quotidien misérable, sa prise de conscience de la violence du système colonial, et son engagement, dès 17 ans, dans la lutte de Libération nationale. Dans ce récit paru aux éditions Barzakh, Mohand Sebkhi raconte un pan de sa vie avec une intégrité qui confine parfois à l'innocence. Chaque anecdote rappelle que tous les combattants étaient d'abord des hommes : mus par des convictions, une foi et un courage hors norme, ils n'en avaient pas moins des doutes, des frayeurs (par exemple, en tant que témoin impuissant de la bleuite), et des lâchetés. L'auteur ne craint pas de rendre compte de cette complexité-là. Ce faisant, il donne à cette guerre toute son épaisseur, et rend ainsi possible l'élaboration et la transmission d'une mémoire commune. Celle qui dit aussi bien la grandeur et la petitesse, l'héroïsme et la faiblesse, la bravoure et la trahison. Prix : 700 DA.Welcome to Algeria de l'AndalouAprès le succès de E=MCA sorti en 2013, l'Andalou revient cette fois-ci avec Welcome to Algeria. Ce deuxième album, paru aux éditions Dalimen et préfacé par Chawki Amari, est un recueil de bandes dessinées publiées par le journal El Watan en 2013/2014. À travers des planches drôles, décalées et parfois même provocantes, l'artiste nous invite à faire un tour d'horizon des événements qui ont marqué l'Algérie durant cette année. Prix : 900 DA.Le printemps n'en sera que plus beau de Rachid MimouniCe temps n'est pas le nôtre. Nous vivons dans un monde qui le refuse et ne veut le considérer que comme un accident de l'histoire. Il s'est emparé de la ville et veut y régner en maître, dérisoire vainqueur que les vaincus ignorent. Il nous ronge lentement le sang et l'esprit, et la ville n'a plus de blanche que sa légende. Complice du temps, le charme de la ville lentement nous envoûte et nous sommes ainsi des milliers à errer dans les rues, somnambules prisonniers du temps et de la cité. Cet ouvrage de 148 pages vient de paraître aux éditions Sedia, dans la collection Mosaïque. Prix : 600 DA.Dimensions du champ éducatif algérien de Mustapha HaddabParu aux éditions Arak, Le dernier livre en date du professeur Mustapha Haddab, est un essai ponctué d'articles liés au système éducatif algérien. Chiffres, tableaux, articles de presse et interviews, dont la chronologie s'étalent de l'indépendance à nos jours, appuient le texte de l'analyse. Dans une Algérie dont le système éducatif a connu divers changements parallèlement à sa structure sociale et culturelle, ce livre parvient à raconter objectivement l'histoire de l'éducation nationale algérienne depuis l'indépendance du pays. Il éclaire plusieurs problématiques qui le traversent et les facteurs (essentiellement socioculturels) qui en sont responsables. Sans avoir pour vocation d'apporter des solutions à ces problèmes, cet ouvrage met en lumière des éléments de recherche et d'analyse. Prix : 650 DA.




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