«El Djazaïr ! France-Algérie, du colonialisme à aujourd'hui. Le cinéma témoigne», un ouvrage sur les relations entre l'Algérie et la France vues par le 7e art, vient de paraître en France à l'initiative d'associations ayant tenu à marquer par leurs activités le cinquantenaire de la signature des accords d'Evian et de l'indépendance de l'Algérie. L'ouvrage, paru sous forme de catalogue à l'occasion de la Décade Cinéma et société de Tulle, co-organisée récemment par les associations «Autour du 1er Mai» et «Peuple et Culture Corrèze», est subdivisé en quatre parties, dont la première renferme des textes et documents mettant en lumière, d'une part, la représentation des relations franco-algériennes à l'écran et, d'autre part, les circonstances de la naissance du cinéma algérien et son développement dans un contexte postcolonial.
La première partie du recueil, co-rédigé par une dizaine d'intellectuels français et algériens, dont l'historienne Naïma Yahi, est consacrée aux images et aux mémoires de la Guerre d'indépendance nationale. Il s'agissait d'appréhender les représentations d'une «guerre qui ne dit pas son nom», au cinéma comme à la télévision, avant d'analyser plus particulièrement la place de la mémoire des massacres du 17 octobre 1961 à Paris.
Dans un second temps, les collaborateurs à la rédaction de l'ouvrage traitent de l'immigration algérienne en France. Pour l'historienne Naïma Yahi, le choix de caractériser l'image de l'immigration dans la fiction a pour but de comprendre aujourd'hui la place des professionnels d'origine algérienne dans la création cinématographique et leur influence sur l'évolution des représentations. Plus loin, l'ouvrage évoque les «éclats» du cinéma algérien entre 1971 et 2011, une sélection de onze films jugés moins vus ou connus en France.
Parmi ces productions, figurent Le vent des Aurès de Lakhdar Hamina (1966), les Folles années du twist de Mahmoud Zemmouri (1983) et Algérie, histoires à ne pas dire de Jean-Pierre Lledo (2006).
Selon ces éditeurs, cet ouvrage est «essentiel pour qui veut pousser plus avant le questionnement des relations entre la France et l'Algérie». Pour Manon Ouellette de l'Association «Autour du 1er Mai», ce catalogue est un «outil pour qui veut interroger l'histoire complexe des relations entre la France et l'Algérie», histoire qui ne finit pas, selon elle, de s'écrire au présent.
La Décade Cinéma et Société de Corrèze est un rendez-vous culturel annuel qui se tient dans la région du Limousin (Sud-ouest de la France). Sa septième édition a été exclusivement dédiée au cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie avec la projection d'une trentaine de films anciens et nouveaux sur notamment la lutte de libération nationale et la réalité du colonialisme français.
«El Djazaïr ! France-Algérie, du colonialisme à aujourd'hui. Le cinéma témoigne», un ouvrage sur les relations entre l'Algérie et la France vues par le 7e art, vient de paraître en France à l'initiative d'associations ayant tenu à marquer par leurs activités le cinquantenaire de la signature des accords d'Evian et de l'indépendance de l'Algérie. L'ouvrage, paru sous forme de catalogue à l'occasion de la Décade Cinéma et société de Tulle, co-organisée récemment par les associations «Autour du 1er Mai» et «Peuple et Culture Corrèze», est subdivisé en quatre parties, dont la première renferme des textes et documents mettant en lumière, d'une part, la représentation des relations franco-algériennes à l'écran et, d'autre part, les circonstances de la naissance du cinéma algérien et son développement dans un contexte postcolonial.
La première partie du recueil, co-rédigé par une dizaine d'intellectuels français et algériens, dont l'historienne Naïma Yahi, est consacrée aux images et aux mémoires de la Guerre d'indépendance nationale. Il s'agissait d'appréhender les représentations d'une «guerre qui ne dit pas son nom», au cinéma comme à la télévision, avant d'analyser plus particulièrement la place de la mémoire des massacres du 17 octobre 1961 à Paris.
Dans un second temps, les collaborateurs à la rédaction de l'ouvrage traitent de l'immigration algérienne en France. Pour l'historienne Naïma Yahi, le choix de caractériser l'image de l'immigration dans la fiction a pour but de comprendre aujourd'hui la place des professionnels d'origine algérienne dans la création cinématographique et leur influence sur l'évolution des représentations. Plus loin, l'ouvrage évoque les «éclats» du cinéma algérien entre 1971 et 2011, une sélection de onze films jugés moins vus ou connus en France.
Parmi ces productions, figurent Le vent des Aurès de Lakhdar Hamina (1966), les Folles années du twist de Mahmoud Zemmouri (1983) et Algérie, histoires à ne pas dire de Jean-Pierre Lledo (2006).
Selon ces éditeurs, cet ouvrage est «essentiel pour qui veut pousser plus avant le questionnement des relations entre la France et l'Algérie». Pour Manon Ouellette de l'Association «Autour du 1er Mai», ce catalogue est un «outil pour qui veut interroger l'histoire complexe des relations entre la France et l'Algérie», histoire qui ne finit pas, selon elle, de s'écrire au présent.
La Décade Cinéma et Société de Corrèze est un rendez-vous culturel annuel qui se tient dans la région du Limousin (Sud-ouest de la France). Sa septième édition a été exclusivement dédiée au cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie avec la projection d'une trentaine de films anciens et nouveaux sur notamment la lutte de libération nationale et la réalité du colonialisme français.
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Posté Le : 14/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : APS
Source : www.lemidi-dz.com