Algérie

Parution de la 8e édition de l'Annuaire économique et social de l'Algérie



Parution de la 8e édition de l'Annuaire économique et social de l'Algérie
"Algérie 2013, état des lieux", c'est sous ce titre qu'a été publiée la 8e édition de l'Annuaire économique et social, un magazine qui fait dorénavant partie du paysage de l'édition.
Dans ce numéro, les rédacteurs de l'"Annuaire" ont mis en exergue les dispositions de la loi de finances 2013 en insistant sur "l'intervention économique de l'Etat" et le financement de la politique sociale à hauteur de "13 milliards d'euros par an".
Se basant sur les données de 2012, il est constaté "une poussée inflationniste sans précédent" et une augmentation des prix des produits manufacturés et alimentaires ainsi que ceux des services.
La situation financière du pays est aussi analysée sous l'angle des réserves de change qui "continuent d'aligner des records" avec les prévisions de clôture de l'année 2012 à 194 milliards de dollars.
Le même document souligne également "une amélioration du commerce extérieur de l'Algérie" grâce à l'augmentation des exportations des hydrocarbures.
A ce propos, l'"Annuaire" indique qu'"un niveau de prix du baril du pétrole de 110 (dollars) est nécessaire pour arriver à un équilibre du budget de l'Etat" dans un contexte où les recettes ordinaires hors hydrocarbures "ne couvrent que 30% des dépenses budgétaires".
Cette observation est étayée par le constat selon lequel "le poids de l'industrie (dans l'économie) continue de baisser", de 8,9 % en 2007 à 6,8 % en 2011 alors le bâtiment et les travaux publics ne réalisent que "des performances modestes".
Ces résultats ont fait en sorte que l'une des caractéristiques de l'économie algérienne est qu'elle est "fortement dominée par le secteur tertiaire" dans lequel activent 853.770 entreprises, soit 89% de l'ensemble des entités économiques.
La seconde caractéristique relevée par ce magazine est relative au fait que le tissu économique soit dominé à 96 % "par le secteur privé qui compte 920.000 unités". Cette structure n'est pas sans effet sur l'emploi. Le secteur tertiaire absorbe "plus de 55%" des postes d'emploi, suivi par le BTP (19,4 %), l'industrie (13,7%) et l'agriculture (11,7%).
Dans ce dernier secteur, le document met en avant "une marge de progression qui reste encore large et importante que ce soit pour les agriculteurs, les exploitations et les zones naturelles par rapport aux surfaces irriguées".
Le tout pour améliorer la contribution de la production agricole dans le produit intérieur brut "estimée à 2.211 milliards DA en 2012".


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