Partir, c'est mourir un peu !

Le tout Bordj-Ménaiel vient de perdre en la personne de Ali Dahmani, un brillant footballeur des années postindépendance, décédé en France suite à une longue maladie.Pour ceux qui ne le savent pas et ne le connaisent pas, il suffit de remonter le temps jusqu'aux années 1960-1972 pour découvrir que Ali Dahmani a été un brillant footballeur aux qualités intrinsèques dans le poste d'arriére latéral offensif , très doué techniquement, il a cotoyé des icones du football ménaili à l'image des regrettés Tayeb Amrous, Amar Amrous, des hamid Aidir, des Agraniou mohamed,, des matouk Abdelkader, Achour Rezki, Achour boualem (plus connu par Boujettou) Hacene Madéne, du regretté Slimane Madéne, Sadek Amrous, Ouriachi Youssef, Mohamedi Abdeslam et autres... Ali Dahmani a toujours été ce garçon que tout le monde aimait, très gentil, très sympathique que ce soit sur les terrains qu'en dehors, c'est un personnage très abordable, il aimait toutes les discussions, jamais un mot déplacé. Ali Dahmani a fait toutes les petites catégories avec la JS Bordj-Ménaiel en compagnie des Nordine Bacha, Amar Medjouti, Sahri Hamid, Kouider Djouab, Amar Hadjloun (Djattit), Ali Saidi, Hacéne Madéne, Louanés Madéne, Takdjerad Yahia, Said Medjouti, Mustapha Amazouz et autres. La majorité d'entre eux ont été retenus en équipe séniors par les coachs Tonkin Youcef et Ammi Hacéne Hamouténe plus connu par Papa Hacéne (ce dernier avant de devenir Entraineur, il fut le seul footballeur Algérien à avoir foulé la pelouse du stade Wembley, Angleterre). Ali Dahmani était un personnage très respectueux et respecté par tous. Que dire de lui si ce n'est qu'il était destiné à une brillante carrière footballistique avec la Jeunesse sportive de Bordj-Ménaiel , Sympathique, ouvert, communicateur, c'est un garçon qui aimait beaucoup sa ville natale, sa région, son cap Djinet et son bord de mer, il adorait la cascade de Chracher. Il avait décidé de partir en France au même titre que les Mohamedi Abdeslam, Hacéne Madéne à la recherche d'un bon boulot pour améliorer ses conditions socio professionnelles, il avait abandonné sa carriére footballistique pour s'exiler en outre-mer et c'est de là que nous avons dit tout au début « Que partir, c'est mourir un peu ! les gens vous oublient dans le fil du temps, Ali Dahmani s'est marié, il est père de famille, il a vécu plusieurs années en France venant de temps en temps dans sa ville natale qu'il adore et auquel il avait demandé à ce qu'il soit enterré au cimetiére de la ville de Bordj-Ménaiel. Repose en paix Ali, ta génération se souvient toujours de toi et garde des souvenirs de ton passage sur terre, Adieu nous appartenons et à lui nous retournons !