Parties communes : Qui doit mettre la main à la poche '

Les opérations de vidange des caves, de désinfection et démoustication se poursuivent toujours dans les cités à grande concentration d'habitants. Hier c'était au tour de la cité des 1.245 logements à l'USTO où 84 caves inondées ont été recensées. Selon Mme Djemaï, la responsable du service de désinfection de la commune d'Oran, depuis le lancement de l'opération, plus de 200 caves ont été vidangées et désinfectées à travers une dizaine de cités. Toutefois, assure notre interlocutrice, 90% des caves vidangées ont été inondées à nouveau faute de travaux d'entretien des colonnes montantes. «Nos efforts s'avèrent vains en l'absence d'une intervention des propriétaires des immeubles ou des copropriétaires. A chaque fois c'est le retour à la case de départ, car nous sommes contraints de tout recommencer, ce qui a eu pour cause de décourager mêmes les plus téméraires. Dans certaines cités toutes les caves qui ont été vidangées et traitées se sont remplies le lendemain. A quoi serviraient de telles opérations si aucune initiative n'est prise pour réparer les colonnes montantes», assure Mme Djemaï. Cette dernière indique que seuls les habitants d'une cité à Es-Sedikia se sont mobilisés et ont entamé des travaux de réfection des colonnes montantes. «Pour le reste des cités, les colocataires et les propriétaires des immeubles se renvoient la balle quant à qui incombe la responsabilité des travaux», poursuit la même responsable qui affirme que lors du dernier briefing, le wali d'Oran a insisté pour que les travaux soient engagés dans chaque immeuble traité.
Il y a lieu de souligner que les services de la Seor, de l'OPGI, la DHA LA DVCont déjà vidangé et traité les caves de la cité des 2.000 logements EPLF de Hai Khemisti, la cité des 342 logements a Hai Es-sedikia , la cité 782 logement de Hai Khemisti. En parallèle, les services de désinfection de la commune d'Oran ont procédé au traitement anti larvaire des caves vidangées. Outre les caves, les services de désinfection ont traité les avaloirs et les regards dans les cités suscitées.