Participation d'une trentaine d'artistes

La bibliothèque municipale de la ville d'El Tarf, abrite depuis mardi, et ce, jusqu'à aujourd'hui, le premier salon national des arts plastiques Nymphéas. Les ?uvres exposées à cette manifestation, qui a vu la présence d'un public nombreux, mettent en exergue les différentes facettes de l?environnement tarfinois. D'ailleurs, dans cette exposition qui regroupe une trentaine de fresques, nous retrouvons de magnifiques tableaux réalisés par de jeunes peintres professionnels ou amateurs venus de dix-sept wilayas du pays. Les participants à ce salon, leurs ?uvres traitent des thèmes sur l'environnement, ainsi que des sites archéologiques de l'Algérie, afin de faire connaître les sites paradisiaques que recèle le pays, a souligné l'artiste Djamel Kahli. Ce dernier, qui manie avec dextérité la peinture minérale, puise ses idées picturales de la mer. Il nous a confié qu'il n'appartient à aucune école de peinture, mais "je suis influencé par l'école romantique". Dans ce même ordre d'idées, l'artiste Mejdouline a participé à cette exposition avec une panoplie de tableaux représentant les habits de la femme algérienne. "Il y a 145 sortes d'habits de la femme algérienne, qui relève d'un mode de civilisation datant de plusieurs siècles", a-t-elle souligné. Tout en ajoutant que la femme algérienne est appréciée à travers le monde parce qu'elle a laissé ses empreintes de courage, de bravoure durant la glorieuse révolution de Novembre 54, une empreinte qui a inspiré beaucoup d'artistes, et d'écrivains nationaux et étrangers. Le jeune peintre Kimili, qui a participé à plusieurs manifestations, notamment au Maroc, n'a pas manqué d'avouer que le patrimoine culturel algérien si riche, a toujours attiré aussi bien les artistes nationaux qu'étrangers. "La peinture algérienne est très prisée sur le marché de l'art", a-t-il précisé. Les stands de cette exposition sont pavoisés d'?uvres sur la cavalerie dans les Hauts-Plateaux. Parmi les nombreux artistes participants, certains, de leur plume trempée de peinture, ont reproduit de belles scènes de liesse populaire épousant les diverses couleurs vives inspirées de la nature, surtout les tableaux retraçant l'immensité du désert. Le jeune peintre Menaa Moscen, natif de Chbaïta-Mokhtar dans la daïra de Dréan a participé avec quatre toiles retraçant d'une manière romanesque l'environnement tarfinois, montrant ses différentes facettes de beauté, un environnement captivant et envoûtant dit-il le sourire aux lèvres.Tahar BOUDJEMAA