Des chefs d'entreprises privées, animateurs de la table ronde organisée
hier, par le quotidien El Moudjahid, ont appelé à plus de transparence pour un
meilleur partenariat public-privé. Ils ont toutefois
reconnu que les choses commencent à évoluer doucement dans le sens positif.
«Aujourd'hui, les patrons privés
peuvent rencontrer les responsables des entreprises publiques, chose quasiment
impossible cinq ans auparavant, sauf si vous avez des liens familiaux ou
amicaux avec le directeur de l'entreprise», dira M.Chelghoum
Djamel Eddine qui réclame une politique claire
définissant la nature et l'objectif à atteindre à travers le partenariat entre
le secteur public et privé. Bentouati Mahmoud, Directeur
général d'une entreprise familiale de maintenance industrielle a affirmé pour
sa part que tout n'est pas noir, mais ce n'est pas aussi tout blanc. Pour
l'intervenant, les responsables des entreprises publiques sont toujours
réticents devant les entreprises privées. Pour Bentouati
«c'est une question de mentalité et parfois d'intérêt» Il explique : «certains
gestionnaires d'entreprise publique préfèrent l'importation des produits de
maintenance de l'étranger que des produits locaux, sous prétexte qu'ils ne sont
pas certifiés ou qu'ils ne sont pas conformes à la demande».
Le consultant international, Malek
Serrai a pour sa part recommandé un recensement des capacités des entreprises
privées et celles du secteur public pour dégager une liste des besoins des
secteurs, et élaborer sur cette base des partenariats durables et efficaces
entre les deux secteurs. Il a également recommandé le renforcement de l'aspect
juridique.
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Posté Le : 04/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com