Algérie

Partenariat et savoir-faire



Partenariat et savoir-faire
Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a reçu, hier, à Alger, l'ambassadeur de France, Bernard Emié, et celui des Etats-Unis, Joan A. Polaschik, pour intensifier le partenariat avec le premier qui veut reprendre sa place de premier partenaire de l'Algérie et diversifier la coopération économique avec le second, notamment avec la création d'une école supérieure américaine. L'ambassadrice des Etats-Unis a promis de « soutenir le secteur privé algérien qui devra trouver une expertise dans différents domaines chez les entreprises américaines », lors de sa rencontre avec le président du FCE. Ali Haddad a annoncé, à l'issue de cette entrevue, « la création d'une école supérieure américaine à Alger qui est en préparation ». Les Etats-Unis « peuvent apporter leurs technologies dans des activités hors hydrocarbures telles que l'agriculture intensive, l'agroalimentaire et le pharmaceutique », a précisé Brahim Abdeslam, membre du FCE. Pour sa part, le président du Forum a indiqué que l'ambassadrice « a exposé un certain nombre de contraintes que rencontrent les opérateurs américains en Algérie ». Il s'agit essentiellement de « la règle 51/49 ». Pour Ali Haddad, « cette règle n'est pas un obstacle ». « Le volume des échanges entre les deux pays a chuté, passant de 15 à 7 milliards de dollars durant les 4 dernières années », a relevé Abdeslam. Pour une meilleure coopération avec les Français, le FCE s'entretiendra avec la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises). Après avoir félicité le nouveau président du FCE pour son élection à la tête du Forum, l'ambasadeur français a souligné que les deux parties veulent « diversifier leur coopération pour un partenariat gagnant-gagnant dans les secteurs de l'agriculture, l'agroalimentaire, l'industrie, le numérique, le BTPH et le tourisme ». Il a souhaité que « les entreprises françaises soient plus présentes en Algérie grâce au partenariat entre les deux secteurs privés ». Il s'agit, selon lui, d'« un partenariat plus agressif ». Pour ce faire, des contacts sont prévus à Paris entre le Forum et la CGPME et le Medef. L'ambassadeur de France a qualifié, à l'occasion, le secteur privé algérien de « dynamique et à l'origine de la croissance ». Conscient de la situation économique en France, les opérateurs des deux pays « travailleront dans le sens où la coopération reviendra à ce qu'elle a été par le passé », s'est-il engagé. « Pour nous, la France est un pays très important et nous avons une communauté importante là-bas », a précisé Haddad. L'ambassadeur de France à Alger a émis le v?u de voir des entreprises algériennes investir en France, deuxième partenaire de l'Algérie.




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