Algérie

Partenariat entre entreprises Hamiani plaide pour une complémentarité public-privé



Partenariat entre entreprises Hamiani plaide pour une complémentarité public-privé
Le président du FCE pose la question 'du cadre légal dans lequel les secteurs public et privé accepteraient de travailler ensemble à la réalisation d'objectifs communs, en partageant les risques, les responsabilités, les ressources et les avantages".
Le partenariat public-privé peut-il servir de moteur pour une coopération plus étroite entre l'économie étatique et l'économie privée ' Le président du Forum des chefs d'entreprise, Réda Hamiani, intervenant, à l'ouverture de la 12e édition du Symposium international du MDI Business School, organisé, hier à l'hôtel El-Aurassi (Alger), estime qu'au-delà les réalités différentes, que ce concept, recouvre 'l'important est de savoir s'il permet de construire une relation complémentaire, féconde, intelligente entre l'Etat et l'entreprise. Si les antagonismes d'hier peuvent donner naissance à une synergie fertile".
Réda Hamiani a indiqué que l'économie algérienne est appelée à évoluer dans la mixité pendant longtemps. 'Une bonne chose par rapport au secteur stratégique que nous avons" trouve-t-il, appelant de faire en sorte 'pour que cela soit une force", en s'organisant intelligemment pour tirer profit du potentiel des deux secteurs (public et privé). Le président du FCE s'est interrogé, si le partenariat public-privé peut constituer un mode d'organisation pour les entreprises algériennes, publiques et privées, de nature au dépassement de la situation actuelle. Une organisation dans laquelle, les entreprises publiques retrouveront un minimum d'efficacité et les entreprises privées bénéficieront d'une part de marché nécessaire à leur bon développement. M. Hamiani pose également la question 'du cadre légal dans lequel les secteurs public et privé accepteraient de travailler ensemble à la réalisation d'objectifs communs, en partageant les risques, les responsabilités, les ressources et les avantages". Comment le secteur privé et le secteur public pourraient-ils intensifier leurs relations et comment devraient-ils faire face au risque que cela implique ' se demande le président du FCE, en évoquant, entre les contraintes liées à la dépénalisation des actes de gestion, au contrôle de la Cour des comptes, aux tutelles ministérielles, aux règles de la comptabilité publique... 'Nous sommes appelés collectivement à faire émerger, rapidement, les systèmes d'organisation aptes à permettre à nos sociétés de développer les capacités compétitives et d'innovation pour se hisser aux niveaux des exigences de l'environnement mondialisé marqué par la concurrence", a souligné le président du FCE. Pour rappel, le Premier ministre, qui a rencontré une délégation du FCE en février dernier, a fortement insisté sur le rapprochement et les synergies nécessaires qui doivent être construites entre le secteur public et le secteur privé afin de tirer profit du potentiel existant, en aval et en amont, en tant que fournisseur, client ou partenaire. Les universitaires de renom qui ont animé le symposium ont clairement relevé que, malgré un certain succès, le partenariat public-privé, notamment intentionnel, est aujourd'hui au c'ur d'une controverse sérieuse entre bilan contrasté et utilité reconnue. Ce mode n'est pas la panacée pour mener à bien tous types de projet. Après deux vagues de développement des partenariats public-privé qui se sont déroulées en Allemagne au début des années 1980 et des années 1990, ces accords de 'privatisations partielles" sont maintenant de plus en plus contestés outre-Rhin, constate Jacques Liouville de l'université de Strasbourg. 'Les municipalités allemandes ont maintenant tendance à re-communaliser les services publics qui avaient historiquement été concédés à des partenaires privés", a-t-il indiqué. En Algérie, les premiers partenariats concernent le management des services publics d'eau et d'assainissement. (Seaal-Suez environnement, Seor Oran, Seaco Constantine, Seata Annaba-El Tarf), mais aussi le management de l'aéroport d'Alger avec ADP, la gestion du métro d'Alger avec la RATP ou encore la gestion hôtelière (groupe Accor/Onat). Il y a également l'Entreprise portuaire de Béjaïa qui a constitué en partenariat avec le singapourien Portek une joint-venture baptisée Bejaïa Mediterranean Terminal et l'émirati Dubaï Ports World à Alger et Djen Djen (Jijel). Mais plus récemment encore la reprise par le groupe agroalimentaire Amor-Benamor du complexe agroalimentaire Eriad de Corso. Mais quand l'Algérie a voulu réaliser, au début des années 2000, l'autoroute Est-Ouest en BOT (build, operate and transfer), toutes les tentatives se sont révélées infructueuses. Par ailleurs, si l'exemple de Seaal est une réussite à Alger, le même modèle a échoué à Annaba avec une entreprise allemande.
M R
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