Algérie

Partenariat Asmidal - Al Kimia : Le syndicat de Kimial demande une commission d'enquête au chef du gouvernement



Rien ne va plus à Kimial, la joint-venture algéro-tunisienne, détenue à 55 % par le groupe tunisien Al Kimia et 45 % par Asmidal, le syndicat et le partenaire tunisien se regardent désormais en chiens de faïence. Au coeur de la discorde, la défaillance de Al Kimia, qui devait, après la mise à niveau de l'entreprise, lors de son acquisition en 2005, remettre sur rails la production en septembre 2007, mais aujourd'hui peine toujours à faire démarrer l'usine. Une situation de léthargie insoutenable en terme d'impact social pour les travailleurs, pour qui les accords collectifs finalisés avec le partenaire sont remis aux calendes grecques. D'où un rapport accablant adressé au chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, par le staff syndical, pour l'ouverture d'une enquête sur les tenants et les aboutissants de cette troublante défaillance du partenaire tunisien qui, outre le manque à gagner considérable occasionné à l'entreprise, a aussi pénalisé le collectif des travailleurs en rendant de fait lettre morte leurs revendications sociales. Le plus gravissime, est-il souligné par ailleurs, c'est que pour compenser les 60.000 t/an de production prévues mais non réalisées, on n'hésite pas à avoir recours à l'importation du STTP, à coups de devises et à des cours très élevés par rapport aux prix pratiqués localement par Asmidal. A signaler enfin que plusieurs tentatives entreprises par nos soins, pour entrer en contact avec les dirigeants du groupe tunisien Al Kimia, sont restées infructueuses. En attendant, une seule question taraude l'esprit des travailleurs de cette usine: à quand l'entrée en production ?




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