Partenariat algéro-français

L'ambassadeur de France à Alger, André Parant, a affirmé mercredi à Adrar que le partenariat algéro-français connaissait une évolution fort "positive". L'ambassadeur de France a indiqué que l'objectif de sa visite à Adrar était de connaître cette région du Sud où il ne s'est pas rendu depuis sa nomination en qualité d'ambassadeur il y a 30 mois, précisant vouloir s'enquérir de l'état du partenariat algéro-français et encourager les entreprises françaises qui traduisent ce partenariat sur le terrain, notamment dans le domaine des hydrocarbures. Il a, également, indiqué que la visite en Algérie du président français, François Hollande, en décembre 2012, avait donné un nouvel élan à ce partenariat à travers les orientations données aux différents opérateurs français qui les ont concrétisées à travers des assises de dialogue et des rencontres bilatérales à l'instar du forum de partenariat algéro-français. Les entreprises françaises sont présentes en force et occupent la première place en matière d'investissement en Algérie dans divers domaines hors hydrocarbures, comme les transports, l'industrie pharmaceutique, le ciment, l'agroalimentaire et les finances avec la présence de six institutions financières en Algérie, a-t-il souligné. Pour le diplomate français, le partenariat algéro-français se concrétise à travers deux volets. Le premier est le volet commercial, la France étant à la tête des pays exportateurs vers l'Algérie et quatrième client en 2013. L'autre volet est celui du partenariat que reflètent les investissements engagés par des entreprises françaises en Algérie, comme en témoignent les 450 sociétés investissant en Algérie et garantissant 40.000 postes d'emploi directs et 100.000 emplois indirects. Selon lui, le partenaire français ?uvre à répondre à la demande des autorités algériennes pour atteindre l'objectif escompté de ce partenariat, à savoir le transfert d'expérience et du savoir-faire. Ce partenariat est appelé à connaître un bond qualitatif avec l'ouverture prévue cette année en Algérie de 4 instituts universitaires technologiques dans plusieurs spécialités, en application des décisions de la 3e conférence algéro-française sanctionnée par la signature de 700 conventions entre les universités algériennes et françaises dans le domaine de la formation et de la recherche scientifique. Ces conventions ont été renforcées par un programme de bourses d'études permettant aux étudiants algériens et aux chercheurs de se rendre en France pour poursuivre leurs études ou réaliser leurs recherches, a poursuivi M. Parant. Il a rappelé que 23.000 étudiants algériens poursuivent des études en France, constituant la troisième communauté scolarisée en France outre 5.000 étudiants qui y viennent régulièrement. L'ambassadeur de France a souligné que la ville d'Adrar recèle d'importantes potentialités dans les domaines de l'agriculture et du tourisme, d'où la nécessité d'inciter les entreprises françaises à investir dans ces deux domaines.