Algérie

Parole aux usagers



Parole aux usagers
Les usagers, à bord d'un véhicule personnel ou d'un transport en commun, ne cessent d'exprimer leur colère. Le calvaire perdure et prend de l'ampleur jusqu'à atteindre des zones jusque-là épargnées. L'embouteillage est devenu aujourd'hui une problématique complexe difficile à gérer et à maîtriser. Ali a raté son vol mardi dernier pour cause d'encombrement. Pourtant il est sorti de Bouzaréah 3h avant le départ prévu à 15h. «Il m'est devenu impossible de respecter mes engagements, et encore moins d'avoir un agenda précis. C'est dans l'intérêt de tout le monde d'en finir avec cette situation qui paralyse le pays et dont le préjudice est inestimable», déplore Ali qui devait rejoindre Paris pour affaires. Les étudiants universitaires qui empruntent chaque matin les bus collectifs de l'université sont du même avis qu'Ali. «Beaucoup de temps perdu dans les embouteillages ce qui nous empêche d'être à l'heure aussi bien pour les cours que pour rentrer chez nous. Ce problème vient se greffer à d'autres, d'ordre pédagogique pour nous épuiser davantage», estime Samir, étudiant à Ben Aknoun. Les avis des citoyens se rejoignent lorsqu'il s'agit des bouchons qui s'invitent, dès l'aube, sur les routes menant vers Alger. «J'emprunte quotidiennement le chemin qui mène de Bordj El-Bahri à Chevalley . Je perds deux heures à l'aller et deux heures au retour. Une situation insoutenable après une longue et épuisante journée», nous dit Saïd B., informaticien dans une banque publique.




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