Algérie - A la une

Parlementaires européens: Garantir aux partis une réelle participation dans la vie politique



Le président de la république ne serait pas contre la participation d'une mission d'observation de l'Union européenne lors des élections législatives de 2012. C'est ce qu'a affirmé hier Antonio Panzari, président de la délégation parlementaire européenne pour les relations avec les pays du Maghreb en visite à Alger, lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'Union européenne à Alger.
Le conférencier a tenu à préciser que cet accord de principe n'a pas été entendu de la bouche du président Bouteflika en personne, mais par le biais de son Premier ministre Ahmed Ouyahia et le ministre des Affaires étrangères Mourad Medeleci, lors des audiences tenues jeudi dernier. La délégation européenne a salué la détermination des autorités algériennes pour que les élections législatives prévues en 2012 soient libres et transparentes. Les membres de la délégation ont fait part de la grande expérience de l'UE et du Parlement européen dans l'observation de processus électoraux et exprimé ainsi la disponibilité de mettre cette expérience à la disposition de l'Algérie. Bien évidemment, si l'observation internationale est retenue parmi les modalités de supervision, de surveillance et de contrôle des élections législatives de 2012. Ils ont expliqué dans les détails que la mission d'observation électorale européenne est de cautionner un processus électoral libre et transparent. La mission principale de la commission de l'UE est une mission d'observation. C'est une délégation qui regroupe 15 membres et qui doit se rendre au pays concerné par les élections, la dernière semaine avant le scrutin. Pour ce qui est de la mission d'observation technique ou dite professionnelle, cette dernière doit se rendre sur les lieux, un mois avant la tenue du scrutin. Elle doit suivre la campagne électorale, la mise en place du scrutin, comme elle doit s'assurer de la liberté de la presse chargée de couvrir l'événement, la liberté des partis politiques et les candidats à s'exprimer. Les membres de la délégation précisent que cette commission d'observation « est quelque chose de sérieux et précis » mais qu'elle ne peut agir que sur demande algérienne pour une observation du scrutin. En ce qui concerne les réformes en cours, les membres de la délégation se sont félicités de l'adoption de la loi sur la participation des femmes à la vie politique. Maria de Graça Carvalho, membre du Parlement européen, a estimé que l'adoption de la loi organique définissant les modalités d'élargissement de la représentativité de la femme au sein des assemblées est une bonne chose, et qu'elle va ouvrir de grandes perspectives pour la femme algérienne. Tout en marquant leur soutien au processus de réformes politiques en cours de consolidation, les parlementaires européens ont estimé que ces réformes doivent garantir aux partis politiques une réelle participation dans la vie politique et permettre aux associations de jouer pleinement leur rôle. « Les associations doivent être considérées comme un interlocuteur à part entière des autorités algériennes».


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