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L'interdiction de parole,infligée au député Tahar Missoum n'est pas du goût des parlementaires du FFS. Le groupe parlementaire du FFS «exprime, avec force, son rejet de la suspension de la parole d'un député et dénonce une atteinte à la vocation de l'institution parlementaire qui a besoin d'être soutenue, renforcée et élargie et non d'être bridée par des ukases», indique le premier des députés de ce parti, Chafaa Bouaiche dans un communiqué.Le chef du groupe parlementaire du FFS estime que la mesure décidée par le président de l'Assemblée est «une atteinte flagrante à la liberté d'expression des membres de la représentation nationale, elle découle d'une interprétation abusive aux conséquences imprévisibles. Elle crée un précédent grave pour bâillonner les députés, tous les députés».Plus que cela, le groupe parlementaire du FFS relève que la décision du président de l'APN est prise «sur la base d'un règlement intérieur qui date de 1999, dont le FFS a demandé de le revoir en 2012». Tahar Missoum est interdit de parole en plénière durant 6 séances. Il lui est reproché d'avoir «insulté» des cadres de l'Etat. Le député a notamment qualifié le ministre de l'Industrie, Abdesselam Bouchouareb, de «fils de harki». Il a également accusé le vice-président de l'APN, Baha Eddine Tliba d'avoir «acheté la nationalité tunisienne».


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