Algérie

Parkings sauvages à Oran



Parkings sauvages à Oran
Alors que toutes les grandes villes du monde cherchent le moindre sou pour renflouer leurs caisses communales, le budget primitif de la 2e grande ville du pays ? une métropole de 2 millions d'habitants et avec plus de 14 millions de visiteurs pendant la saison estivale ? est insuffisant pour couvrir les dépenses obligatoires. Avec un BP estimé à 700 milliards de centimes, la commune d'Oran ne vit que grâce aux aides de l'Etat. Elle doit faire face à une masse salariale de plus de 70% du budget communal, qui asphyxie la prise en charge des Oranais en matière d'hygiène, de collecte des ordures ménagères, d'écoles et de prise en charge des diverses infrastructures communales... Heureusement que l'éclairage public, les équipes d'Algérie blanche, l'amélioration du cadre de vie, les crèches, les collèges, les lycées et les autres besoins de la ville sont assurés par l'Etat. "La commune doit diversifier ses ressources financières. Plusieurs créneaux ne sont pas exploités. Le stationnement des véhicules génère des milliards par an et crée des centaines de postes d'emploi, mais l'APC est absente. C'est une vraie mine d'or inexploitée", fait savoir un gestionnaire oranais.En effet, face au recul de l'Etat au nom de la stabilité sociale, l'informel flingue la gestion communale. Des milliers de places de stationnement sont gérées par des fraudeurs, dans un silence d'impuissance des autorités locales en provoquant l'anarchie de la circulation routière. "Outre le stationnement, il y a ces milliers d'activités commerciales sans registre du commerce, des recrutements non déclarés et des prix dérisoires des loyers des biens communaux qui enfoncent le clou. C'est l'impunité ! La collecte des taxes et l'exploitation de nouvelles pistes pour renflouer les caisses de la commune s'imposent", martèle un groupe de retraités.N. BNomAdresse email




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