Il y a trois 3 ans de cela, à l'inverse de la majorité des villes algériennes de la même dimension et envergure, la ville de Collo était encore épargnée par le phénomène des parkings sauvages.
Il faut dire que malgré les effets 'clochardisants" d'une non-gestion urbaine des trois dernières décennies, l'ancien port phénicien a su garder son âme.
Mais c'était sans compter avec l'entêtement de la bêtise humaine. Ainsi, au moment où, aussi bien au niveau du ministère de l'Intérieur que des APC des villes algériennes, on pensait aux plans de lutte contre ce mal, y compris par une approche visant à les régulariser, à Collo l'administration locale qui n'était pas confrontée à la présence de ce 'commerce", souvent en connexion avec la petite délinquance, a innové en créant des parkings formels disséminés à travers plusieurs quartiers de la ville. Aujourd'hui, alors qu'ailleurs on lutte pour arriver à bout du commerce informel, y compris celui des parkings sauvages, à Collo les choses diffèrent.
Ce sont les élus et les administrateurs locaux qui sont allés chercher ces jeunes, les invitant à s'accaparer de terrains du domaine public. La bêtise a été poussée au point d'installer un parking à même le mur extérieur de l'enceinte de la brigade de gendarmerie de la ville, elle-même limitrophe de l'entrée principale de l'hôpital de Collo. Pour les Colliotes, l'occasion est venue pour que ces parkings qui n'ont aucune raison d'être disparaissent. La ville a tellement de problèmes qu'elle veut faire l'économie d'autres, créés par l'administration même.
Reste à savoir, si par son énigmatique initiative, l'APC de Collo n'a pas donné un goût irréversible à une dizaine de jeunes pour le gain facile et l'anarchie.
MOURAD K.
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Posté Le : 07/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Correspondants
Source : www.liberte-algerie.com