Le chemin parcouru par l'Algérie et la France est "saisissant", a affirmé hier à Alger, l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, soulignant que c'est au plan sécuritaire où le partenariat bilatéral est "le plus spectaculaire, le plus concret et le plus opérationnel".Le chemin parcouru par l'Algérie et la France est "saisissant", a affirmé hier à Alger, l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, soulignant que c'est au plan sécuritaire où le partenariat bilatéral est "le plus spectaculaire, le plus concret et le plus opérationnel".Je peux "dire que le chemin parcouru entre nos deux pays est saisissant, en témoigne, le dernier Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) d'avril dernier qui avait permis de faire un bilan et de dégager une feuille de route très ambitieuse", a-t-il déclaré.Le diplomate français intervenait lors d'une rencontre organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), à l'occasion d'un voyage d'étude en Algérie d'une délégation de l'Institut national français des hautes études de sécurité et de justice. Il a relevé que plus de 30 accords avaient été signés en avril dernier lors de la tenue du CIHN, ayant trait notamment à la sécurité et à la justice, ajoutant que ces derniers avaient pris "toute leur part dans cet essor incroyable dans les relations bilatérales"."Dans le domaine de la sécurité, c'est plusieurs centaines d'actions par an que nous conduisons avec vous. C'est l'un des secteurs où notre partenariat est le plus spectaculaire, le plus concret et le plus opérationnel", a-t-il soutenu.Il a dit connaître l'engagement des autorités algériennes, de leur champ de compétence pour bâtir un partenariat d'exception voulu par les deux présidents algérien et français, depuis la visite d'Etat de ce dernier en 2012 en Algérie.M. Emié a indiqué que "l'efficacité de notre coopération qui couvre tout l'éventail de la sécurité intérieure concerne nos polices, nos gendarmeries et nos deux protections civiles, résident en ce qu'elle combine des éléments de coopération institutionnelle et technique avec une coopération opérationnelle, rendue plus efficace et plus confiante".Il a ajouté que la transversalité constituait "la caractéristique de cette coopération" et cette approche particulièrement souhaitée par le Directeur général de la Sûreté nationale permet de comparer "nos potentiels dans des thématiques aussi fondamentales, sur la gestion de crise et la sécurité routière".M. Emié a noté que le programme de ces visites en Algérie reflétaient d'ailleurs "parfaitement" les enjeux des domaines de la sécurité et de la justice en Algérie, relevant que les actes de "notre coopération en sont intimement liés". Dans le domaine de la justice, M. Emié a fait savoir que la France soutenait "activement" les efforts de modernisation en cours en Algérie, notamment à travers deux projets européens."Nos deux pays coopèrent de manière très opérationnelle dans le domaine judiciaire. Le nouveau texte signé par les deux ministres de la Justice, le 10 avril dernier (...) et les négociations en cours pour rénover nos conventions en la matière devrait permettre de fluidifier encore davantage nos échanges", a-t-il dit.M. Emié a révélé également, que les deux pays avaient développé récemment sous l'impulsion de Bernard Cazeneuve, ministre français de l'Intérieur et chargé des cultes et du ministre algérien des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, des échanges très utiles, notamment pour former au mieux les imams algériens qui viennent en France, mais aussi pour contrer les "discours radicaux"."Il faut dire que l'expérience algérienne en matière de déradicalisation est fondatrice. La DGSN et les services français travaillent beaucoup sur ces sujets, et nous avons tout intérêt à apprendre de vous mon général (Hamel) et de nous inspirer de cette expérience", a-t-il soutenu.Le diplomate français a expliqué qu'en matière de gouvernance, "encore une thématique à laquelle les autorités algériennes sont attachées", les deux pays avaient développé une coopération "efficace" dont les axes ont été définis en avril dernier par un comité de pilotage."Notre cahier des charges dans des domaines qui nous intéressent est particulièrement dense mais il reflète les enjeux des relations bilatérales essentiels, (allant) des menaces communes accrues comme le terrorisme à la criminalité organisée", a-t-il fait remarquer, soulignant que "nous n'avons d'autre choix que de coopérer avec l'Algérie et nos pays ont besoin l'un de l'autre".Des liens "particulièrement étroits"Les liens entre l'Algérie et la France sont "particulièrement étroits", a indiqué hier à Alger, le directeur de l'Institut national français des hautes études de sécurité et de justice, Cyril Shott, soulignant que son institution accueillera cette année 9 auditeurs (élèves) algériens pour une formation."Aujourd'hui nos liens avec l'Algérie sont particulièrement étroits, d'ailleurs, cette année nous accueillons neuf auditeurs algériens sur les 170 auditeurs de nos trois sessions nationales et j'ai bien le sentiment que nous devons poursuivre dans cette voie", a-t-il dit. M. Shott intervenait lors d'une rencontre organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale, à l'occasion d'un voyage d'étude en Algérie d'une délégation de l'Institut national français des hautes études de sécurité et de justice.Il a ajouté que le déplacement de sa délégation en Algérie s'inscrivait dans le cadre des "liens étroits entre les deux nations", par les présidents des deux pays.Le responsable français a expliqué que les auditeurs (élèves) de son institut, outre d'assister à des conférence de haut niveau, réalisaient des mémoires sur des sujets concernant la sécurité des concitoyens notamment sur les questions de terrorisme et de radicalisation, de cambriolage et de cyber-terrorisme."Il y a également les évolutions de la justice, les procédures pénales et les gestions de crise qui intéressent nos auditeurs", at- il soutenu. Pour M. Shott, le concept sécurité devrait être conçu de manière global, incluant notamment la sécurité publique, civile, environnementale et sanitaire, relevant dans ce sens que l'action de la police doit être associée à la recherche et à la formation.Je peux "dire que le chemin parcouru entre nos deux pays est saisissant, en témoigne, le dernier Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) d'avril dernier qui avait permis de faire un bilan et de dégager une feuille de route très ambitieuse", a-t-il déclaré.Le diplomate français intervenait lors d'une rencontre organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), à l'occasion d'un voyage d'étude en Algérie d'une délégation de l'Institut national français des hautes études de sécurité et de justice. Il a relevé que plus de 30 accords avaient été signés en avril dernier lors de la tenue du CIHN, ayant trait notamment à la sécurité et à la justice, ajoutant que ces derniers avaient pris "toute leur part dans cet essor incroyable dans les relations bilatérales"."Dans le domaine de la sécurité, c'est plusieurs centaines d'actions par an que nous conduisons avec vous. C'est l'un des secteurs où notre partenariat est le plus spectaculaire, le plus concret et le plus opérationnel", a-t-il soutenu.Il a dit connaître l'engagement des autorités algériennes, de leur champ de compétence pour bâtir un partenariat d'exception voulu par les deux présidents algérien et français, depuis la visite d'Etat de ce dernier en 2012 en Algérie.M. Emié a indiqué que "l'efficacité de notre coopération qui couvre tout l'éventail de la sécurité intérieure concerne nos polices, nos gendarmeries et nos deux protections civiles, résident en ce qu'elle combine des éléments de coopération institutionnelle et technique avec une coopération opérationnelle, rendue plus efficace et plus confiante".Il a ajouté que la transversalité constituait "la caractéristique de cette coopération" et cette approche particulièrement souhaitée par le Directeur général de la Sûreté nationale permet de comparer "nos potentiels dans des thématiques aussi fondamentales, sur la gestion de crise et la sécurité routière".M. Emié a noté que le programme de ces visites en Algérie reflétaient d'ailleurs "parfaitement" les enjeux des domaines de la sécurité et de la justice en Algérie, relevant que les actes de "notre coopération en sont intimement liés". Dans le domaine de la justice, M. Emié a fait savoir que la France soutenait "activement" les efforts de modernisation en cours en Algérie, notamment à travers deux projets européens."Nos deux pays coopèrent de manière très opérationnelle dans le domaine judiciaire. Le nouveau texte signé par les deux ministres de la Justice, le 10 avril dernier (...) et les négociations en cours pour rénover nos conventions en la matière devrait permettre de fluidifier encore davantage nos échanges", a-t-il dit.M. Emié a révélé également, que les deux pays avaient développé récemment sous l'impulsion de Bernard Cazeneuve, ministre français de l'Intérieur et chargé des cultes et du ministre algérien des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, des échanges très utiles, notamment pour former au mieux les imams algériens qui viennent en France, mais aussi pour contrer les "discours radicaux"."Il faut dire que l'expérience algérienne en matière de déradicalisation est fondatrice. La DGSN et les services français travaillent beaucoup sur ces sujets, et nous avons tout intérêt à apprendre de vous mon général (Hamel) et de nous inspirer de cette expérience", a-t-il soutenu.Le diplomate français a expliqué qu'en matière de gouvernance, "encore une thématique à laquelle les autorités algériennes sont attachées", les deux pays avaient développé une coopération "efficace" dont les axes ont été définis en avril dernier par un comité de pilotage."Notre cahier des charges dans des domaines qui nous intéressent est particulièrement dense mais il reflète les enjeux des relations bilatérales essentiels, (allant) des menaces communes accrues comme le terrorisme à la criminalité organisée", a-t-il fait remarquer, soulignant que "nous n'avons d'autre choix que de coopérer avec l'Algérie et nos pays ont besoin l'un de l'autre".Des liens "particulièrement étroits"Les liens entre l'Algérie et la France sont "particulièrement étroits", a indiqué hier à Alger, le directeur de l'Institut national français des hautes études de sécurité et de justice, Cyril Shott, soulignant que son institution accueillera cette année 9 auditeurs (élèves) algériens pour une formation."Aujourd'hui nos liens avec l'Algérie sont particulièrement étroits, d'ailleurs, cette année nous accueillons neuf auditeurs algériens sur les 170 auditeurs de nos trois sessions nationales et j'ai bien le sentiment que nous devons poursuivre dans cette voie", a-t-il dit. M. Shott intervenait lors d'une rencontre organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale, à l'occasion d'un voyage d'étude en Algérie d'une délégation de l'Institut national français des hautes études de sécurité et de justice.Il a ajouté que le déplacement de sa délégation en Algérie s'inscrivait dans le cadre des "liens étroits entre les deux nations", par les présidents des deux pays.Le responsable français a expliqué que les auditeurs (élèves) de son institut, outre d'assister à des conférence de haut niveau, réalisaient des mémoires sur des sujets concernant la sécurité des concitoyens notamment sur les questions de terrorisme et de radicalisation, de cambriolage et de cyber-terrorisme."Il y a également les évolutions de la justice, les procédures pénales et les gestions de crise qui intéressent nos auditeurs", at- il soutenu. Pour M. Shott, le concept sécurité devrait être conçu de manière global, incluant notamment la sécurité publique, civile, environnementale et sanitaire, relevant dans ce sens que l'action de la police doit être associée à la recherche et à la formation.
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Posté Le : 24/05/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : INES AMROUDE
Source : www.lemidi-dz.com