Plusieurs puissances occidentales tentent d'avoir des renseignements sur l'après-17 avril. Depuis des mois, les capitales étrangères surveillent de très près l'armée et les services de sécurité algériens pour connaître leurs avis sur la situation politique actuelle que vit l'Algérie. Des sources sécuritaires algériennes ont détecté plusieurs contacts secrets et publics dans ce contexte.Malgré le mutisme de l'institution militaire, les capitales étrangères tentent de rassembler le maximum d'informations sur trois questions essentielles. La première concerne les relations entre le président Bouteflika et les décideurs militaires et sécuritaires afin de tenter de deviner qui serait le successeur du chef de l'Etat.La deuxième question concerne les stratégies adoptées par le Haut Commandement militaire face à la situation régionale (notamment aux frontières sud et est), d'autant plus que le rôle de l'institution présidentielle serait appelé à diminuer les prochains mois. Quant à la troisième interrogation, les puissances étrangères s'intéressent à rassembler des renseignements sur les 10 plus hauts gradés de l'armée, des services de sécurité et du DRS. Nos sources révèlent que les renseignements occidentaux rassemblent plusieurs détails sur des réunions informelles qui regroupent des responsables des services de sécurité et de l'armée. Ces mêmes services s'intéressent à l'influence que peuvent avoir certains jeunes officiers.Les capitales occidentales s'inquiètent de la période de l'après-Bouteflika, craignant une instabilité du pays, mais elles parient en même temps sur la solidité de la discipline de l'institution militaire en cas de vacance au sommet de l'Etat. Nos sources soulignent que les puissances étrangères les plus intéressées par la situation politique algérienne, la France et les Etats-Unis, sont parfaitement au courant des détails du dossier médical du président Bouteflika, mais n'arrivent pas à percer le secret des militaires.Mais nos sources indiquent, également, que les militaires ne veulent pas s'impliquer dans la politique, surtout avec la professionnalisation graduelle de l'armée, cependant l'évolution de la situation politique peut pousser l'armée à avoir dernier mot pour imposer l'ordre.
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Posté Le : 27/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Aziz M
Source : www.elwatan.com