Pari réussi pour le cycliste Nourine Chouarfia

Le pari de faire l'aller-retour Oran-Tunis à vélo est presque réussi pour Nourine Chouarfia. Parti d'Oran, le 8 octobre dernier, il a rejoint la ville de Tunis en faisant des haltes dans plusieurs villes côtières algériennes. L'aventure n'est pas finie pour autant car le cycliste a dû, dès le 30 septembre, rebrousser chemin, toujours en solitaire, et avec le même VTT équipé à l'occasion.Contacté hier (lundi 17 novembre) par téléphone aux environs de 14 heures, il dit être à une trentaine de Km de Boumerdès. Il devait arriver à Alger en début de soirée pour une escale de 5 jours. Le temps de souffler un peu avant de poursuivre sa route vers Oran. «L'aventure était fantastique et les gens étaient merveilleux», a-t-il déclaré et le constat vaut également pour le peuple tunisien qui lui a ouvert ses bras. «Ils (les Tunisiens) aiment les Algériens», s'est-il exclamé. Son seul regret est de n'avoir pas pu être reçu à l'ambassade d'Algérie en Tunisie.«Je suis arrivé dans l'après-midi mais, alors que j'ai vu de mes propres yeux que l'horaire de fermeture était fixé à 17 heures, le gardien ne m'a pas laissé entrer», déplore le cycliste qui a mené son périple avec le drapeau algérien et pour une bonne cause: sensibiliser les gens sur la sécurité routière.A l'est du pays, sur le trajet du retour, des cyclistes sportifs ont effectué une vingtaine de km avec lui en signe de solidarité. Un geste apprécié et qui dénote l'intérêt porté par la jeunesse à ce genre d'exploits. Nourine est équipé aussi pour passer la nuit à la belle étoile. Dans son aventure précédente, un aller-retour entre Oran et Kerzaz (wilaya de Bechar), les gens étaient tellement accueillants et généreux qu'il n'avait pas eu à le faire. Cette fois, c'est apparemment encore mieux car, entre temps, son projet a été nettement plus médiatisé, notamment sur les réseaux sociaux.