Algérie

Parfum de scandale à la Ligue oranaise de judo



Parfum de scandale à la Ligue oranaise de judo
C'est un fort parfum de scandale que celui émanant des murs de la Ligue oranaise de judo.Principaux accusés de ce que certains qualifient tout simplement "d'état de non-droit" : le président de cette ligue, Oukil Smaïl, suspendu une année ferme de toute activité, mais aussi le directeur de la jeunesse et des sports de la ville, Gherbi Badreddine.Et c'est un véritable cri de c?ur que lance, à ce propos, le responsable d'une des associations les plus actives sur la place sportive d'El-Bahia, la Nouvelle Génération oranaise (NGO) plus connue sous la dénomination de Chahid Djaber, du nom de l'oncle martyr de premier responsable, Abdelghani Djaber."L'assemblée générale, qui s'est tenue à la maison de jeunes de la rue Miraucheaux, s'est déroulée exactement comme l'avait orchestrée une partie de la ligue, d'accointance avec la DJS. Pourtant, une note émanant du MJS signée par le ministre lui-même stipulait clairement la suspension et du président de la ligue et de son bureau. Mais au lieu de mettre à exécution cette sentence ministérielle, certains membres de l'AG sympathisants de ces mêmes dirigeants pourtant suspendus ont provoqué une grosse bagarre, chose qui a amené à l'annulation de cette assemblée. Résultat, il semble qu'il n'y ait plus de ligue. Qui gère ' Personne, si ce n'est quelques fois des activités assurées par un groupe d'associations" souligneront en ch?ur Djaber et Akli, respectivement, président et parent d'un athlète membre de ladite association, NGO. "Même suspendu par le MJS, Oukil Smaïl, le président de la ligue continue de faire la loi. Il affirme, d'ailleurs, à qui veut bien l'entendre que son départ de la ligue anéantirait le judo à Oran. Lui et ses proches collaborateurs se sont accaparé le complexe sportif des Castors, pourtant au caractère omnisports, pour la transformer en dojo dédié à la discipline. Or, seule une association de la localité d'El-Braya, (distante de 15 kilomètres d'Oran) en est la bénéficiaire à l'heure actuelle et nous, qui habitons à seulement quelques mètres, n'avons pas où nous entraîner. Le DJS est au courant", souligneront les plaignants, pour lesquels "aucune compétition officielle n'est programmée à l'heure actuelle car le judo à Oran est tombé en désuétude".Et d'ajouter : "À titre d'exemple, même l'arbitrage est assuré par des entraîneurs d'athlètes, ce qui défie toute logique. Autre illustration édifiante, une jeune association créée le 20 mars 2014 a été affiliée à la Ligue oranaise de judo et bénéficie d'une autorisation pour utiliser une salle de sport alors qu'elle a été fondée sur la base d'un registre du commerce !" diront encore nos interlocuteurs.R.B.




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