Parenthèse fermée

Le Président Abdelmadjid Tebboune est rentré au pays, hier mardi, après un séjour de deux mois en Allemagne pour des soins, à la suite d'une contamination au Covid-19. L'annonce du retour de Tebboune a été faite, cette fois, de manière « directe », à savoir via des images diffusées par le journal de 20h de la Télévision nationale.Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Entouré par les plus hauts responsables de l'Etat, le locataire d'El-Mouradia fera, en effet, une déclaration, s'adressant directement aux Algériens pour, sans doute, mettre définitivement fin aux spéculations qui ont accompagné son séjour médical en Allemagne. Evacué le 28 octobre dernier, Tebboune n'était réapparu en public que le 13 décembre en cours. Une apparition qui avait, certes, fait taire les rumeurs, les plus invraisemblables en tout cas, sur son état de santé réel, mais pas tout à fait. D'où certainement ce choix du Président de s'adresser lui-même, directement, avec son et image aux Algériens, fermant ainsi définitivement cette parenthèse qui aura duré deux mois, et reprendre à bras le corps ses projets entamés il y a une année. Cette « reprise » du chef de l'Etat sera, en effet, le coup de starter à une relance de l'activité institutionnelle et de l'ensemble des secteurs. À commencer, d'ores et déjà, par la signature de la loi de finances pour 2021 qui entrera donc en vigueur dès ce vendredi, en plus du décret présidentiel permettant de promulguer la nouvelle Constitution. Autre chantier annoncé et qualifié de prioritaire par Tebboune lui-même, lors de son intervention du 13 décembre dernier, la préparation des élections législatives et locales.
Deux échéances appelées à refaçonner la carte politique nationale et, certainement aussi, à faire émerger un nouveau gouvernement. Au plan des urgences immédiates « brûlantes », il y a également la crise sanitaire et, plus précisément, le choix du ou des vaccins que retiendra l'Algérie pour sa campagne de vaccination prévue en janvier.
L'agenda présidentiel prévoit, par ailleurs, une nouvelle réunion gouvernement-walis, fort probablement en janvier aussi.
K. A.