Alger - Mohamed Khaznadji

Parcours du Cheikh Mohamed Khaznadji



Parcours du Cheikh Mohamed Khaznadji
Né en 1929. Maître de la musique andalouse.
Né le 21 mai 1929 à la Casbah d’Alger. Issu d’une famille de mélomanes, il manifesta très tôt un intérêt particulier pour la musique. Comme pour la majorité des musiciens arabes, il fut d’abord Hezzab dans les Tolbas (groupe de lecteurs du Coran) où le seul instrument était alors la voix. La méthode rigoureuse de M. Lakhal, qui était Mokadem (chef mystique de confrérie), initia le jeune Qassad (interprète de musique religieuse) aux premiers secrets d’interprétation des Tubû (modes) savants. Dès 1946 et très rapidement il se distingua par un phrasé, un style d’attaque et un sens du rythme très personnel qui suscita un vif intérêt chez les maîtres musiciens profanes. Pour le nouveau disciple (Tilmidh), ce fut l’occasion de s’affilier à l’association musicale El Hayet, au sein de laquelle enseignait maître Abderrhamane Belhocine, avec qui il fit tout son apprentissage. L’inspiration ésotérique de la pratique mélismatique de la poésie mystique qu’il mit au service de la musique classique profane, lui valurent en 1953 le deuxième prix du Conservatoire d’Alger. Plus tard, M. Fakhardji, alors chef d’orchestre de la station Radio Algéroise, l’intégra dans son programme de chant. L’étendue de son répertoire et sa collaboration avec les plus importants musiciens classiques algérois lui permirent de devenir professeur au sein de l’association El fen wel adeb. Il conserva cette fonction jusqu’en 1975, époque à laquelle il fut nommé professeur au conservatoire de musique d’Alger. Outre cet enracinement dans la traditionnelle çanaâ algéroise, Mohamed Khaznadji se distingua également par sa maîtrise de là Tagliba (renversement), une technique qui consiste à a faire passer rapidement la voix de la note la plus élevée dans les aigus à des degrés qui vont de la tierce à l’octave inferieure. Les trilles, la subtilité des modulations et des variations de sa voix, ainsi que sa grande connaissance du répertoire des Nûbat, sont autant de qualités qui font de ce maitre un interprète exquis de la tradition musicale algéroise. Son premier disque 33 T, il l’a enregistré en 1966 chez Pathé-Marconi, en France. Le premier festival national de musique classique tenu en 1967 lui permet de révéler son immense talent. Depuis, il participe de façon régulière à ces rencontres (1969-1972). En 1986 et, en hommage à son maître, il enregistre quatre 33 T ; un évènement dans les milieux de la musique andalouse.



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khaznadji mohamed - directeur RH - guelma, Algérie

17/06/2014 - 200153

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