(Né en 1950). Interprète de Jazz-Rock. Né à Belcourt (Alger). Baccalauréat de mathématiques. En 1969, il intègre son premier groupe, les Algiers de Mahfoud Hadj Hamou, en jouant de l’orgue. Fait par la suite les Farcoms avec Farid Bendali et les Freedoms avec Hocine Kezim. Après un voyage au Japon, en compagnie du compositeur Ahmed Malek, il rejoint l’orchestre de la RTA qu’animait « Bill » Hamani. En 1972, Rachid Bahri s’envole pour Paris. Un contact s’établit avec Manu Dibango, Stevie Wonder, Nicoletta,…Il ne reviendra au pays, pour donner un concert à Riad el Feth, que treize ans plus tard, en juillet 1985. Les débuts sont difficiles. Il anime les bals du Samedi soir et écrit des arrangements de musique de variétés puis se fait remarquer dans un opéra-rock dont il assume la direction musicale.. Et comme l’oiseau qui fait lentement mais surement son nid, le conquistador algérois enregistre son premier album, Ravel et moi en 1976. A partir de là, il est adopté. Sollicité de partout, il devient une célébrité. Son deuxième album est mis en boite l’année suivante avec Pink Floyd, Kenny Jones, Steve Winwood et Tim Renwick. Les vinyles qu’il va enregistrer par la suite, « Quelque part quelqu’un, L’oiseau Migrateur, Manager et Rêve et Réalité », vont confirmer les immenses ressources musicales de cet immigré qui est arrivé par s’imposer. Dix ans plus tard, il totalise six albums. Les textes qu’il chante deviennent de plus en plus durs. Ses thèmes favoris restent l’émigration, l’enfance, la guerre, la paix ainsi que des chansons d’amour.
Posté Le : 12/10/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.