Algérie

Parcours de Khadidja El Annabia



Interprète.
Sur la jaquette de sa première cassette, sortie en 1979, celle qui chante Ya Djamila ou L’ghorba faisant renaître les maîtres du genre, Djamouni et Beggar Hadda, avait préféré pour des raisons familiales, porter un autre nom : Nabila El Annabia. Epouse depuis 1985 de Mourad Chaib, organisateur de spectacles, la chanteuse portera son vrai nom : Khadidja Belelli. Elle s’intéressa d’abord à la danse. A l’âge de huit ans, en rendant visite à sa mère qui habitait Tunis, elle fut impressionnée par les danseuses à gargoulettes si bien que quelques années plus tard, maîtrisant déjà assez bien la danse d’El Qola, elle fut prise en charge par Mahieddine Bousekaia, très connu à Annaba comme chef d’orchestre, installé dans les environs immédiats de la Place d’armes, ex-rue Caraman et spécialiste dans le genre Zendali et par lequel sont passés , à l’époque Mustapha El Anka et Rachid Zouba, entre autres. Khadidja travaille également avec un autre chef d’orchestre, Hacène Zidi, domicilié non loin du premier, à la rue Hubert, toujours à la Place d’Armes. C’est qu’en fait la danse, elle ne l’a jamais quittée puisque lorsqu’elle viendra à Alger, dans les années 70, c’est dans le ballet de Zhor Ababsa, qu’elle trouvera une place et c’est là qu’elle formera un duo avec Djamila. De cette époque, Khadidja garde de bons souvenirs. Mme Ababsa disposait d’un local au 124, rue Salah Bouakouir et c’est là que les répétitions se faisaient. En plus de Djamila, la danseuse blonde qui veint des Issers, il y avait la vedette, Belinda qui dansait l’oriental tandis que Fouzia, la fille d’Ababsa était au piano, Nadjia au tar, Saï un gosse de 12 ans à la derbouka, Zohra chantait et dirigeait l’ensemble. Khadidja partageait avec Djamila un studio à la Casbah appartenant à madame Ababsa et située rue Ramoulille. Le contrat de cinq ans ayant expiré, elle quittera l’ensemble et continuera à animer les soirées algéroises en compagnie d’autres artistes tels que Hamid Boulboul, Salah Ghouli et évidemment Mourad Chaib qu’elle épousera plus tard. En novembre 1978, elle part en France où elle animera une vingtaine de galas et rencontrera Kamel Hamadi qui va l’aider à enregistrer, dans ses propres studios, la première cassette.D’ailleurs, l’empreinte du compositeur est tellement forte qu’à un certain moment on croirait entendre Nora. Hamadi lui composera beaucoup de chansons telles que ya Zahri qu’elle reprend dans la cassette qui sortira en 1991 avec de nombreux enregistrements, parce que très demandée notamment lors des fêtes familiales. Depuis la sortie de la première cassette, Khadidja, sur le conseil de son imprésario, restera à attendre « la bonne parole ». Chaib ne voulait pas brusquer les choses et se livrait à une longue et minutieuse prospection dans les milieux artistiques pour trouver quelque chose de solide dans le genre « chawi-sétifien ». Il finira par dénicher un bon parolier, Messaoud Bouatrous et un compositeur, Aliane Touhami. Entretemps, Khadidja réalisera une cassette vidéo (éditions el Borhane à Paris), commercialisée en France et devient, depuis 1994, Dalila El Annabia.



aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
hichem - aaaaaaaaaaaaaaaaaa - annaba, Algérie

12/03/2012 - 28662

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