(1885-1945). Maître de la musique classique algérienne.
Originaire d’Ouled Echaref (Chlef). Initiateur de la relance de l’enseignement de la musique algérienne à Alger et à Blida, il naquit à la Casbah d’Alger, à la rue Sidi M’hamed Chérif le 20 mai 1885. Cadet d’une famille de cinq garçons, Mahieddine exercera le métier de tisserand avvec son frère Abderrazzak, à la rue des Chartres à Alger. Sid Ali, un autre de ses frères remplace Si Abderrahmane El Meddah comme Cheikh El Hadraà la mosquée de Sidi Abderrahmane Ethaâlibi. A 16 ans, il apprend la musique –genre aroubi- avec Mahmour Oulid Sidi Saïd. Quelques années plus tard, il fera la connaissance des maîtres de l’andalou de l’époque : Tayeb Zmirli et Mouzino, tout les deux disciples du grand maître Mohamed Sfindja. Timide, Mahieddine refusait de chanter en public et, peu avant la seconde guerre mondiale, il donnait des concerts de musique arabo-andalouse en direct de la radio d’Alger, en compagnie de Mohamed Fakhardji, Ahmezd Sebti dit « Ahmed Chitane » et de sa chorale. Parallèlement, il se dévoue à l’enseignement à partir de 1929 e donne des cours d’abord à El Djazaïria (créée en janvier 1930) ensuite à El Mossilia (créée en 1932), a El Widadia (1933), et à El Mizhar (1937). Ce chercheur infatigable des beaux textes eut comme élève Mohamed Mezâche, Omar Zemouri, Mustapha Kechkoul, Saddek Bedjaoui, Mohamed Seghir Torki, Aziouz Ammachi, Saïd Azgui, Sid Ali Chabri, Zouhir Karkachi, Abdelkader Benrezoug, Abderrahmane Belhoucine, Mustapha Skandrani et Mustapha Belkhodja. Ayant refué de faire de la musique son unique profession, il ne compte pas à son actif l’animation des soirées ou de fêtes familiales. Sa disponibilité le conduira à donner des cours particuliers à Hadj Mahfoud (à Blida) et à la société El Widadia. Durant la seconde guerre mondiale et sans doute pour des raisons de survie, il accepta de faire partie d’un ensemble regroupant les meilleurs éléments issus de sociétés musicales d’Alger et travaillant pour le compte de la station radiophonique locale. A la même époque, il participera activement à la fondation d’une nouvelle société musicale El Hayet dont le siège est situé place de Chartres à Alger. Mahieddine Lakehal mourut le 6 avril 1945 à Alger et repose au cimetière de Sidi Mhamed.
Bonjour , je suis son petit fils.
Mahieddine Lakehal est inscrit au registre des naissances a Bologhine - Alger.
Mahieddine Lakehal - Presque en retraite - Alger, Algérie
18/04/2024 - 562687
je ne trouve pas ou se situe Ouled Echaref (Chlef). merci d’être plus précis.
mokhtar - setif, Algérie
04/05/2012 - 31634
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Posté Le : 20/09/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.