- Que représente le Parc national du Djurdjura et le secteur de Tala Guillef?
Le parc national du Djurdjura (PND) a été crée par arrêté du gouvernorat d’Algérie en 1925 à des fins touristiques, il couvrait alors une superficie de 16550 hectares. En 1983, il a été érigé en Parc national par décret présidentiel et en 1997, il est promu en réserve mondiale de biosphère par l’UNESCO. Il compte 1108 espèces florales, soit le tiers de la flore nationale, 59 espèces sont endémiques à l’Algérie dont 25 exclusives au PND. Il compte aussi 425 espèces animales et 133 espèces d’oiseaux. Sa chaine de rapaces se compose de 12 espèces et c’est la plus complète de l’Afrique du nord. Sur le plan paysage, il présente un archipel très diversifié de gouffres, de grottes, de falaises et sublimes sites. Le plus profond gouffre d’Afrique se trouve dans notre parc et c’est celui du léopard avec 1175 m de profondeur. Il faut aussi savoir que le PND est un véritable réservoir d’eau et alimente six wilayas du centre du pays en eau potable.
- Quelles sont les menaces qui pèsent sur le PND?
Les menaces sont hélas multiples. Il y a la divagation du cheptel local (bovin) sur tout le territoire du parc à longueur de l’année, ce qui constitue une entrave majeure à toute action de conservation et de promotion de la richesse florale. La surfréquentation génère différents types de pollution et le captage abusif des sources naturelles mettent à mal la faune. Les incendies ravageurs et la présence de structures hôtelières à l’intérieur du massif forestier sont à l’origine d’une pollution caractérisée. Les incivilités de certains visiteurs qui se débarrassent de leurs déchets sur les lieux, le lavage et la vidange des véhicules sont autant d’agressions que subit le parc. La présence de deux carrières d’extraction de roche met en péril la viabilité de la chaine montagneuse.
- Quelles solutions préconisez-vous pour protéger cette réserve de biosphère?
Il faut d’abord encourager le tourisme écologique afin de diminuer le tourisme de masse et non organisé. Il est aussi important d’améliorer le cadre de vie des populations locales et de diversifier les activités d’élevage en vue de réduire leur pression sur le parc et sa surexploitation. Il est indiqué de transférer les deux carrières d’Aourir et d’Elainçar Mendes qui amochent le paysage. Il faut aussi réserver un débit d’eau pour la faune et la flore. Il est surtout important de créer d’autres zones touristiques pour désengorger le secteur de Tala Guillef qui subit les contre-coups du tourisme de masse. Pour nous permettre d’assurer pleinement notre mission, nous demandons plus de moyens humains et matériels.
Hocine Aït Idir
A Ahlem Pricesse. Pour les données sur les zones humides de la wilaya de Chlef, il faut contacter ou se rapprocher de la Conservation des forêts de Chlef ou bien celle de la Direction de l'environnement de ce même chef lieu de wilaya. A défaut d'une réponse, vous pouvez contacter la Direction générale des forêts à Alger...Bien à vous
Akar Qacentina - La sentinelle de l'environnement - Constantine, Algérie
26/12/2014 - 231465
j'ai besoin de savoir toutes les informations sur les zones humides à chlef svp aidez moi !
ahlem pricesse - administrative dans le service de la sensibilisation (direction d'environnement de chlef) - chlef, Algérie
23/12/2014 - 230650
ce personnage qui se dit ecologiste , est l'une des pires personnes à vouloir du mal au djurdjura . faites seulement une petite enquete sur le foncier forestier , vous aurez une reponse . donc mab ou pas mab ca passe par des personnes competentes et honnetes , pas par des personnes qui se servent et font fuir tout programme de developpement du parc
nero lami - alger, Algérie
17/12/2014 - 229140
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Posté Le : 17/12/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: © D. R. ; texte: Entretien par Hocine Aït Idir
Source : Elwatan.com du mercredi 17 déc 2014