Parc national de l'Ahaggar : Attention aux faux touristes !

' Un patrimoine faunistique et floristique rare à découvrir et des coutumes ancestrales à admirer. Il y a beaucoup de choses qui attirent dans la région de Tamanrasset, des sites pittoresques à  voir, un patrimoine faunistique et floristique rare à  découvrir et des coutumes ancestrales à  admirer. Mais il n'y a pas que ça pour d'autres, les faux touristes, les convoyeurs d'objets d'art. Il n'échappe à  personne que nos régions sahariennes de par la richesse de leur patrimoine ont connu une série d'actes de pillages d'objets qui ont enrichi les collections des musées étrangers. Selon M. Hamid Ighilhariz, directeur de l'Office national du Parc national de l'Ahaggar. «Depuis que le dispositif a été mis en place, il y a une année, on enregistre moins de trafic», reconnaît il. M Ighilhariz nous parle de la mise en place au niveau des enceintes portuaires de la police du patrimoine à  laquelle l'Office contribue avec les Douanes et la Police. «Aucun objet, à  part les produits vendus sur le marché par les artisans ne peut sortir du territoire national». «Pas le moindre grain», ajoute t-il. Selon lui, les chercheurs étrangers sont actuellement intéressés par certaines plantes de notre région aux vertus médicinales certaines et dont ils veulent «en modifier le génome» pour en faire des espèces plus résistantes. Et il y a eu des cas. Chez nous d'abord, avec l'armoise qui sert aujourd'hui dans les laboratoires américains pour le traitement du diabète et ailleurs avec l'histoire des haricots du Mexique, en Inde pour d'autres espèces. Ces produits, une fois traités sont brevetés par ces chercheurs et « nos pays se trouvent exclus du coup, d'un quelconque intérêt», dit il. L'Office de l'Ahaggar dispose de plusieurs points de contrôle pour la préservation du patrimoine dans tout le territoire de l'Ahaggar qui est aussi vaste que la France. D'ailleurs pour sensibiliser les touristes, l'Office du Parc de l'Ahaggar donne aux agences de voyages des prospectus que ces dernières distribuent aux touristes «attirant leur attention sur le respect de la faune et de la flore, le patrimoine du manière générale», conclut M. Ighilhariz.