Algérie

Parc national d'El Kala (El Tarf): Une journée pour l’environnement au bord du lac Tonga "oiseaux migrateurs"



Parc national d'El Kala (El Tarf):  Une journée pour l’environnement au bord du lac Tonga




C’est incontestablement une réunion régionale importante pour l’Afrique du Nord et ses oiseaux migrateurs, qui s’est tenue au parc national d’El Kala du 2 au 6 juin en cours. Soudanais, Egyptiens, Libyens, Tunisiens Marocains et Algériens ont eu à passer en revue les priorités nationales de chaque pays pour améliorer les connaissances sur les oiseaux migrateurs qui eux, ne connaissent pas de frontières.

Une réunion qui est à la fois le second regroupement régional pour l’AEWA (Accord international pour la conservation des oiseaux migrateurs d’Afrique et d’Eurasie) et du programme d’appui aux dénombrements des oiseaux dans la région méditerranéenne (DIO). Un Atelier de 5 jours piloté par la Tour du Valat, fondation privée d’utilité publique qui est un centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes, le ministère français de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie (MEDDE), l’office national français de la chasse et de la faune sauvage et le Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques (CEPF).

Pourquoi donc cette réunion est si importante ?

La quarantaine de participants ne se sont pas en effet contentés d’énumérer les sempiternelles questions de moyens, de formation d’observateurs, d’organisation des réseaux nationaux qui font certes cruellement défaut et auquel on a accordé le temps qu’il faut, mais ils sont allés plus loin. Comme les oiseaux, ils ont pris des mesures pour que les banques de données, les formations d’observateurs et leurs réseaux ne connaissent pas de frontières ou très peu. Les expériences de chaque pays sont différentes. Les uns, comme la Tunisie, s’appuient sur une société civile aguerrie, d’autres comme l’Algérie ou le Maroc sur les pouvoirs publics et les scientifiques. La Libye est en pleine ascension, l’Egypte et le Soudan cherchent leurs voies.

Aidés des partenaires scientifiques, techniques et les éventuels bailleurs de fonds, les pays nord- africains ont souhaité -et arrêté- que les formations, l’organisation des réseaux, les banques de données nationales soient avant tout une affaire nationale mais harmonisées dans un cadre régional qui lui, doit bénéficier de toute l’attention des partenaires européens. Ils ont suggéré que les données sur les oiseaux qui sont des indicateurs biologiques par excellence sur l’état et le fonctionnement des milieux naturels deviennent des outils à la décision politique. L’atelier qui a duré cinq jours d’un travail acharné, s’est toutefois attribué une pause pour célébrer la journée mondiale de l’environnement avec une randonnée ornithologique au bord du lac Tonga.


Slim Sadki



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