Parc national automobile : Hausse de près de 3% entre 2016 et 2017

Le parc national automobile est en hausse de 2,94%, indique l'Office national des statistiques (ONS).A la fin de l'année 2016, le parc automobile comptait 5.986.181 véhicules alors qu'il est passé à la fin de l'année 2017 au chiffre de 6.162.542 véhicules. Il y a eu donc une hausse de pas moins de 176.361 véhicules. Ce qui correspond exactement à un taux de 2,94% d'augmentation.

L'Office national des statistiques tient à préciser qu'en réalité les immatriculations définitives des véhicules neufs renseignent sur les mises en circulation des véhicules vendus, explique cet organisme qui fait, constater, par la même que l'examen de ces immatriculations définitives, au regard des importations, fait apparaître qu'une bonne partie des véhicules n'est pas immatriculée au cours de l'année d'importation. Ainsi, question chiffres, le nombre de véhicules qui ont été immatriculés et réimmatriculés en 2017, a atteint 1.564.348 (contre 1.856.150 en 2016) dont 176.362 véhicules neufs (contre 192.171 véhicules neufs en 2016). En d'autres termes ces indications chiffrées, montrent donc une baisse globale de 291.802 unités des immatriculations et réimmatriculations par rapport à 2016 (-15,72%). Donc pour les véhicules neufs, l'ONS relève la poursuite de la baisse des immatriculations de 15.809 véhicules en 2017 par rapport à 2016 (-8,23%). Les chiffres de l'Office national des statistiques indiquent, dans ce même ordre d'idées une tendance baissière pour l'évolution des importations des véhicules neufs, tous genres confondus, par les concessionnaires, durant 2017, soit une diminution de 77%.

Chiffres relatifs à la répartition
Concernant la répartition du parc national automobile par catégories de véhicules, il se compose de plus de 3,98 millions de véhicules de tourisme (64,6% du parc global), de près de 1,2 million de camionnettes (19,3%), de 417.286 camions (6,8%), de 161.885 tracteurs agricoles (2,6%), de 151.503 remorques (2,4%), de 86.741 autocars-autobus (1,41%), de 85.504 tracteurs routiers (1,39%) et de 7.164 véhicules spéciaux (0,12%). Concernant la répartition régionale, il y a lieu de remarquer que les cinq premières wilayas qui ont compté le plus grand nombre d'opérations d'immatriculation et de réimmatriculation en 2017 sont celles d'Alger avec 151.722 unités (9,7% de la totalité), suivie de Mila avec 80.441 (5,14%), de Blida avec 76.274 unités (4,88%), de Constantine avec 66.320 (4,24%) et de Tébessa avec 63.746 (4,07%).
Par ailleurs, les 5 premières wilayas qui comptent le plus grand nombre de véhicules sont Alger avec plus de 1,6 million d'unités (26,07% de la totalité du parc), Blida avec 334.042 (5,42%), Oran avec 316.197 (5,13%), Constantine avec 225.442 (3,66%) et Tizi-Ouzou avec 207.628 (3,37%).

A propos des immatriculations
En avril dernier, le gouvernement devrait élaborer un décret exécutif qui fixe les nouvelles dispositions de conformité régissant les plaques d'immatriculation électroniques des véhicules en Algérie.
Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales comptait introduire un décret exécutif fixant les règles relatives aux plaques d'immatriculation électroniques des véhicules en Algérie. Cette décision a poussé de nombreux fabricants des plaques d'immatriculation à se conformer aux nouvelles exigences (forme, caractères et de langue) de la loi. Dans un reportage diffusé sur Ennahar TV, le directeur des finances de l'Entreprise Soficlé, M. Abdelhamid Bahmad, avait alors expliqué qu' "à l'inverse des anciennes plaques qui se trouvent actuellement sur le marché, les nouvelles plaques sont conçues sur une autre forme, les chiffres adoptés à la faveur de la carte grise mais avec des lettres arabes. Ces plaques sont fabriquées en scannant la carte grise du conducteur : "L'artisan scanne la carte grise pour avoir le numéro afin de le reproduire sur la plaque ", a t-il expliqué. Le lancement des plaques électroniques permettra d'assurer la sécurité et de limiter les accidents de la route, assure, l'intervenant.
Mais, jusqu'à présent et apparemment cette décision n'est pas prête à être pratiquement appliquée?