Dans l’indifférence des autorités locales, le parc national de Taza (wilaya de Jijel) est détruit à petit feu (au sens littéral et au figuré) par des groupes d’intérêts qui provoquent des incendies dans l’objectif de défricher les terres, les partager en lotissements puis les vendre illicitement.
Ces actes de vandalisme sont particulièrement édifiants sur le terrain de Douimès, se situant dans la localité Teboula, faisant partie de la mechta Nechma.
Conséquence: destruction de toute la faune et la flore, incluant arbres fruitiers et arbres centenaires.
Pourtant, ce parc, créé en 1923, proclamé parc national par décret présidentiel après l’indépendance, est classé par l’Unesco comme une réserve de biosphère.
Ce parc est, en effet, riche en plantes médicinales uniques au monde, et animaux en voie de disparition (sittelle kabyle, le seul oiseau rare de l’Afrique du Nord) ainsi que de nombreux rapaces (vautours, faucons et aigles).
Il abrite, en outre, les roches et grottes préhistoriques de Taza (grotte de la Madeleine).
La sonnette d’alarme est tirée pour protéger cet endroit unique et exceptionnel du trafic du foncier.
Rubrique Radar
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Posté Le : 17/09/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: Liberté ; texte: Rubrique Radar
Source : liberte-algerie.com du lundi 14 septembre 2015