En attendant du concret Le parc d’attractions de Djebel Ouahch, au nord de Constantine, est fermé depuis plusieurs années. L’éventualité de sa réouverture au public avait été évoquée à maintes reprises, mais il s’est avéré après constat que l’état de dégradation des divers jeux et manèges nécessitait une inspection approfondie.
Des experts de l’Entreprise publique des parcs d’attractions de Ben Aknoun (Alger), sollicités pour faire une évaluation de la situation du parc, sont arrivés à la conclusion que les manèges peuvent fonctionner de nouveau, mais nécessitent de lourdes réparations nécessitant un gros investissement financier. Fut donc posée la question de savoir s’il ne fallait pas mieux remplacer les équipements existants par des neufs, plutôt que d’essayer des réparations onéreuses sans pour autant être assurés d’un bon résultat.
Lorsqu’une possible ouverture de ce parc fut envisagée après des années de fermeture, le gérant de ce complexe avait demandé, pour une question de sécurité, l’inspection et la révision des dizaines de jeux et de manèges qui ont coûté des milliards et n’ont jamais donné satisfaction depuis leur mise en service. Pour ce faire, il avait suggéré de faire appel à l’Entreprise des parcs et des jeux et manèges de Ben Aknoun pour les vérifications qui s’imposent, et ce avant la remise en service et l’ouverture au public. Un première investigation a révélé que la totalité des jeux et des manèges nécessitaient des réparations.
L’équipe d’experts de Ben Aknoun, sollicitée à nouveau, a émis un avis sans appel en précisant « que, finalement, la marge entre les coûts des réparations des jeux et des manèges, dont certains fort sophistiqués comme la grande roue ou l’imposant bateau-bascule, nécessitant des interventions complexes et l’achat de pièces maîtresses également chères et l’achat d’un matériel neuf n’était pas bien grand ».
Le prédevis pour les opérations de remise en état de ces équipements obsolètes fit ressortir qu’il était préférable d’envisager la réforme pure et simple de la majorité des jeux et manèges et leur remplacement par du matériel neuf qui lui durera plusieurs années. Finalement, cette dernière éventualité devenait la plus appropriée et l’option de rajeunissement du parc fut présentée comme la solution la plus satisfaisante à tous égards, qu’il s’agisse de l’aspect financier ou de la pérennité du parc.
Il reste à la commission chargée de cet épineux problème de prendre les décisions qui s’imposent en matière d’évaluation et de faisabilité, avant de passer à la concrétisation du projet .
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Posté Le : 15/02/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : par A. Benkartoussa
Source : www.lequotidien-oran.com