Le parc d’attraction de Sétif attend depuis des années une mise à niveau.
Occupant une place stratégique du centre de la ville de Aïn Fouara, la situation de l’espace, générant pourtant des rentrées substantielles, laisse à désirer. Ce parc, en mesure de procurer à son propriétaire, à savoir la commune, des recettes importantes, nécessite un lifting général et une nouvelle approche de gestion.
Décriée à maintes reprises, la décrépitude des lieux ne laisse pas indifférentes les autorités locales, lesquelles ont inscrit l’espace dans la longue fiche technique transmise à la chefferie du gouvernement en 2013. En octobre de la même année, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en visite de travail à Sétif, attribue à l’aménagement du site précité où une de ses ailes est «garnie» par le mur Byzantin, 1 milliard de dinars (100 milliards de centimes). Trois ans après, les choses évoluent à la vitesse d’une tortue au niveau du parc.
Pour avoir de plus amples informations concernant la réhabilitation de l’endroit et l’introduction de nouveaux manèges devant suppléer l’existant, d’autant plus que le contrat de l’actuel adjudicataire expire au mois de mars prochain, El Watan a pris attache avec le P/APPC, Dr Nacer Ouahrani qui a bien voulu, éclairer notre lanterne: «L’opération de réhabilitation du parc d’attraction suit son cours. Celle-ci est scindée en plusieurs étapes. Dans un premier temps, on a procédé à l’installation des divers réseaux (électrique, eau, gaz et éclairage) inexistants au début. L’aménagement des allées et des lieux de détente dotés de tables de ping-pong, d’espaces de jeu de boules et d’un terrain de volley-ball en sable, est la deuxième étape. La rénovation et agrandissement des espaces verts est le clou de la rénovation des lieux inscrite dans le vaste programme d’embellissement du centre- ville devant jouer le rôle de vitrine de la cité».
Faisant couler beaucoup d’encre et de salive, la question des manèges, un grand enjeu pour certains, n’a pas été éludée: «Le temps du bricolage est révolu. Elaboré par nos services, le cahier des charges fixant de nouvelles conditions et exigences d’attribution a été approuvé par la tutelle».
Kamel Beniaiche
Posté Le : 03/03/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: espace.algerie.over-blog.com ; texte: Kamel Beniaiche
Source : elwatan.com du mardi 1er mars 2016