Paralysie à l'ouest du pays

Ce lundi, deux vols à  destination d'Oran et Alger ont été annulés ; le premier devait partir à  12h45 et le second à  18h45. Des centaines de familles ont passé toute la journée du lundi à  l'aéroport Benali Boudghène colonel Lotfi, en compagnie de leurs enfants, espérant partir passer quelques jours de vacances au Nord avant le mois sacré de Ramadhan, en vain. Elles on été contraintes de rebrousser chemin, non sans avoir, auparavant, crié toute leur colère. La grève, faut-il le souligner, a débuté ce lundi et personne ne sait si elle se poursuivra, nous dit-on.
A l'aéroport Messali Hadj de Tlemcen, le vol à  destination de Paris, programmé dans la matinée, a été annulé devant des passagers médusés. «C'est tout simplement scandaleux qu'on ne puisse accorder le moindre respect aux clients. Le pire, c'est que personne de la compagnie n'est capable de nous informer sur notre départ. Doit-on passer la nuit à  l'aéroport pour ne pas rater un éventuel décollage '», s'indigne un citoyen en partance pour Paris, en compagnie de sa petite famille. Pourtant, avant-hier, l'aéroport n'a enregistré aucune perturbation puisque les passagers à  destination d'Alger et de la capitale française ont décollé à  l'heure et dans la sérénité. Cependant, l'aéroport de Chlef a fait exception : le trafic était assuré normalement au niveau de l'aéroport international Aboubakr Belkaïd, avons-nous appris de bonnes sources. Les deux Airbus d'une compagnie française, en provenance de Lyon et de Paris, ont atterri comme prévu hier matin. Ils ont repris leur envol peu après, avec de nombreux passagers à  bord. L'équipe d'Air Algérie assurant l'assistance au sol s'est acquittée normalement des tâches qui lui sont dévolues dans ce cadre. A signaler aussi que les deux vols de la compagnie nationale Air Algérie, assurés tous les jeudi et dimanche entre Chlef et Marseille, ont connu le même traitement cette semaine. Toutefois, on ignore si le prochain vol, prévu ce jeudi, sera maintenu ou pas.