Parallèlement au «toilettage» qui continue au niveau de l’office

L’OPGI d’Oran détruit «des cachets et des quittances» Moins de deux semaines après le limogeage du directeur des Ressources humaines de l’OPGI d’Oran, on annonce officiellement le départ du directeur financier qui vient de déposer sa démission. D’autres cadres, accusés de «manquements dans le cadre de leur fonction», sont également dans le collimateur, apprend-on de sources sûres. Le rouleau compresseur n’est ainsi pas près de s’arrêter, comme on dit, après l’annonce de recrutement à l’OPGI d’Oran -par voie de presse- de nouveaux cadres dirigeants. Des cadres qui seront appelés à remplacer ceux qui «ne sont pas arrivés à suivre le nouveau rythme imposé par la nouvelle direction soucieuse de réhabiliter la notion de service public et de moderniser le système de gestion actuel au niveau de cette structure, après avoir constaté des faits de mauvaise gestion». Une structure qui vient installer une commission d’inventaire du patrimoine immobilier, comme le dit le directeur général de l’OPGI d’Oran qui explique que «cette commission a été installée dans le but d’identifier les occupants actuels des logements». Il s’agit d’une opération qui vise, poursuivra notre interlocuteur, le renouvellement du bail de location de trois ans seulement et, partant, connaître les véritables bénéficiaires de logements. Il est utile de rappeler que le directeur général de l’OPGI d’Oran a eu à procéder à l’incinération de cachets et de quittances qui constituaient, à ses yeux, un danger permanent, en terme de gestion des agences, en attendant l’installation d’une nouvelle forme de gestion avec plus de fiabilité, plus d’efficience et moins de risque. Avec à la clef un système entièrement informatisé pour les contrats de location, pour réduire à l’essentiel le trafic des arrêtés. Safi Z.