Paradoxal bilan de la PUPE pour le mois de juillet

2 affaires d’exposition de marchandises sur la voie publique et 3 autres de vente illicite La police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement, PUPE, a établi son bilan pour le mois qui vient de tirer sa révérence, le mois de juillet. Le bilan atteste que les éléments de la PUPE ont enregistré 10 cas de constructions illicites dont les travaux ont été lancés sans permis de construire et 01 autre cas de branchement illégal au réseau d’assainissement notamment sans l’autorisation des services compétents. Le même bilan atteste, aussi paradoxal que cela puisse paraître, que les éléments de la PUPE n’ont enregistré que (02) deux affaires d’exposition de marchandises sur la voie publique et 03 autres affaires pour vente illicite. Ceci dit à travers tout Oran, il n’y avait durant le mois de juillet, selon la PUPE que deux cas d’exposition de marchandises sur la voie publique et 03 vendeurs illicites. Si l’on se réfère au bilan de la PUPE, on ne peut que déduire, que l’ère du commerce informel est terminée, que les commerçants n’exploitent plus illicitement les trottoirs en y exposant leurs marchandises et peu importe, s’il s’agit de l’espace réservé aux piétons. Qu’importe aussi que ce dernier soit contraint de marcher à même la chaussée s’exposant au danger de se faire faucher par les voitures. Selon ce bilan, les routes longeant les marchés couverts sont dégagées, elles ne sont pas squattées par les commerçants illicites et la circulation n’y est pas impossible à longueur de journée. C’est certainement avec cette conception que la PUPE n’a pu distinguer que 03 vendeurs illicites à travers tout Oran, comme si tous les vendeurs ambulants et tous ceux qui grouillent à M’dina J’dida pour ne citer que ce souk, sont réglementaires ; qui sait, peut être qu’ils payent leurs impôts et sont titulaires de registres de commerce et qu’il n’y ait que la PUPE qui soit dans le secret des Dieux !