Enfin ! Quelque chose a semblé bouger là-haut ! C'est déjà un signe de fin d'hibernation, une première surprise promise de Benyounes qui n'a pas tardée. Les éternels mois de vacances et de vacance ont laissé beaucoup d'urgences dans les attentes d'un peuple qui ne fait qu'attendre depuis qu'il a été libéré et repris en main. Rentrée d'école, rentrée d'élus inutiles, folles rumeurs pour jeter de l'huile sur le feu et enflammer le folklore, carnaval qui se met en place pour la mascarade du 29 novembre, c'est la frénésie du bas coupé du haut. Les poches surtout vides sont mises à rude épreuve et vivent le calvaire. Les débrayages sonnent dans les airs, partout est la grogne. On n'a pas fini de trinquer le tonneau jusqu'à la lie. Le chômage, à dire vrai l'oisiveté, lui aussi est toujours là, dans l'attente des vagues de diplômés sans la compétence. Le logement persiste dans sa crise de nourrir la colère des postulants faux et vrais. Livrée à elle-même l'agouvernance ne s'encombre plus du souci banal du service public livré à l'exploitation des employés du pré-emploi et des salariés du filet social. Le souk lui, est entre les bonnes mains des barons et des affairistes rompus aux affaires qui échappent au contrôle pour engloutir les augmentations salariales avant leur perception. L'école et l'université ' Ni Boubekeur, ni son ex-collègue ancien-nouveau vizir ne daigneront qu'on s'y attarde. Et le grain et l'ivraie, tout s'y côtoie et passe, de la maternelle jusqu'au master, quitte à empiler les lycées par deux lycées dans un lycée livré à moitié construit. Vive les notes du ''oui-aime'', pas du Wi-Fi et des TIC 4G à bon escient. Et vive la réconciliation pour ménager tout le peuple qui aime attendre. La charretée de mouches rend toujours service mieux que la poignée d'abeilles, la charrue se met toujours devant les b'ufs, et le boucher a pleinement droit à s'improviser toubib. C'est le populisme qui préfère l'envers à l'endroit, alors ne vous étonnez point quand un licencié malgré lui vous demande de lui rédiger une demande d'embauche d'agent de sécurité avec une licence en bibliothéconomie. La réalité est triste, mais on continue à porter des 'illères noires. Si Ahmed Sellel prend le relai de Abdelmalek Ouyahia dans la gestion d'un chaos inversé qu'il va falloir remettre d'aplomb. Une telle opération de salubrité publique nécessaire devrait être d'envergure totale, mais ... Elle devrait prendre à bras-le-corps tout le problème. Or, quand le problème demeure lui-même le grand problème à éliminer, à quoi peut rimer l'illusion ' Le passif est lourd, mais ne pose pas problème. Lourd ' Il n'a qu'à rester intact !
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Posté Le : 18/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : m o t
Source : www.reflexiondz.net