Par manque de moyens: Le problème des chiens errants persiste

Les chiens continuent de faire partie du décor, un peu partout à travers les quartiers de la ville d'Oran et des autres communes.Les habitants de cités comme Maraval, Yaghmorcen, Essedikia, cité Petit du côté de la Glacière, Belgaid, Bir El Djir, entre autres ne cessent d'interpeller les services concernés pour trouver une solution à ce phénomène qui constitue un véritable danger pour les riverains et en particulier les enfants. Et la situation s'est même aggravée depuis la cessation des battues administratives, ciblant les chiens errants sur la voie publique.
Contacté à ce propos, Mr Amin Benaamara président de la commission de la santé, de l'hygiène et de l'environnement de la commune d'Oran, n'a pas manqué de soulever le problème de manque flagrant de moyens matériels et humains pour la capture des chiens errants. « Depuis quelque temps, on a abandonné les battues. Les chiens sont capturés puis acheminés vers la fourrière canine de Cheteibo qui dispose de 300 box et tous les équipements qui vont avec, ou bien le refuge de l'association « Au bonheur des 4 pattes Oran », au niveau de la commune de Tafaraoui où ces canidés sont stérilisés et pris en charge par des vétérinaires bénévoles. Une partie des animaux est proposée à l'adoption et d'autres seront dirigés vers certains agriculteurs et éleveurs de différentes wilaya à des fins de garde (des dizaines de demandes parviennent à l'association par mois) et le reste sera pris en charge dans la fourrière canine en particulier les animaux malades, handicapés et/ou âgées. Toutefois le manque de moyens a entravé cette action », a indiqué notre interlocuteur. « En plus du manque de personnel spécialisé dans la capture, les deux camions de capture de chiens de la fourrière canine de la commune d'Oran sont en panne et l'EPIC Oran propreté qui ne dispose que d'un seul camion de capture ne peut pas couvrir l'ensemble des communes. Ce qui rend la tâche de l'équipe d'intervention très restreinte», a précisé Mr Benaamara qui a saisi cette occasion pour lancer un appel au wali « pour intervenir et trouver une solution à ce problème ». L'élu a ajouté que « des mesures ont été envisagées pour renforcer le contrôle des chantiers de construction, tout en exigeant la vaccination et la stérilisation des chiens de garde et leur transfert vers la fourrière canine une fois les travaux achevés». «Mais le manque de moyens entrave toute démarche» a-t-il conclu.