Algérie

Par le partenariat et par... la loi


Par le partenariat et par... la loi
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Noureddine Bedoui, avait indiqué récemment en évoquant le sujet que son département ?uvre à «multiplier les partenariats avec l'environnement économique et industriel pour être au diapason des défis de l'heure». Qualifiant la formation professionnelle de «c?ur» de tout développement économique et industriel, le ministre a estimé qu'il «était temps de créer une nouvelle dynamique dans ce secteur en s'ouvrant sur le monde extérieur et en adaptant le mode opératoire avec le vécu». Faisant part de l'impact de la récente instruction du Premier ministre portant revalorisation du système d'apprentissage à travers l'obligation de l'apprentissage à toutes les entreprises nationales (publiques et privées) ou étrangères, M. Bedoui a indiqué que les stagiaires des centres de formation professionnelle bénéficieront, au titre de cette instruction d'un apprentissage de haut niveau leur permettant d'améliorer leurs connaissances. Il a également indiqué dans ce contexte que désormais, les représentants de son secteur seront considérés comme «partie prenante dans les différentes commissions d'emploi, d'investissement et de développement». Ainsi, qu'elles soient algériennes ou étrangères, titulaires de marchés liés à l'habitat ou aux équipements publics, les entreprises devront intégrer des stagiaires à hauteur de 20% de leur personnel. Des «instructions fermes» ont été signifiées aux instances concernées, à travers l'ensemble des wilayas du pays, pour «interdire à toute entreprise d'entamer les travaux avant d'honorer la clause relative à la garantie de la qualification de jeunes». Cette mesure est de nature, selon les préposés au secteur de la formation professionnelle, à combler, dans 5 ou 10 ans, le déficit en main d'?uvre accusé par le secteur du bâtiment dans un premier temps.Quel salaire et qui doit payer 'D'aucuns pourraient se demander combien et qui paye les apprentis?' La loi évoquant le sujet prévoit selon la dernière revalorisation 3 000 DA/mois pour les six premiers moi qui sont pris en charge par l'Etat.Outre ce présalaire, l'employeur n'aura pas non plus à verser de cotisations sociales vu qu'elles sont prises en charge par l'établissement de formation. Pour l'entreprise qui prend en charge l'apprenti, elle se voit donc durant ces six premiers mois exempte de toute charge. Pour les formations qui vont au-delà de cette période, l'entreprise se devra de verser à partir du deuxième semestre, 30% du SNMG, soit 5 400 DA/mois. Au troisième et quatrième semestre 50% du SNMG (9 000 DA/mois).Vers l'extension de l'âge pour la formation à... 35 ans 'L'information avait circulé il y a quelques temps annonçant que l'âge pour prétendre à une formation professionnelle devrait être porté à l'âge de 30 ans. L'amendement de la loi 81-07 a été examiné par le conseil des ministres et c'est maintenant l'APN qui s'y colle pour ensuite aboutir au Sénat.Or, dans une récente intervention, le sous-directeur de l'apprentissage au sein du ministère de la Formation professionnelle, M. Kayouche Sid-Ali, avait indiqué qu'il se pourrait bien que cet âge passe à 35 ans suivant les recommandations du conseil des ministres. Réponse dans les semaines à venir.


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