Algérie

Pape Diouf rédige son autobiographie



Pape Diouf décide enfin de revenir sur son passé et faire partager son chemin avec les amis du foot du monde. Se taire, semble être pour lui, un péché alors il ouvre son c'ur et plonge dans ses archives pour que la nouvelle génération découvre et surtout apprenne comment est-il géré ce sport durant son activité.
Oui, son activité, parce qu'il reste une parfaite référence. Ses pages d'histoire s'éclatent au grand jour et racontent son passage en tant que coursier, manutentionnaire, journaliste, agent de stars du ballon rond puis en tant que président de l'Olympique de Marseille. Le parcours est jonché de belles images, de beaux faits et de magnifiques leçons apprises ou retenues par ceux qui, aujourd'hui, se trompent de cible. Pour lui, le sport a été et devrait rester aux nationaux, le sport est une production du pays. Il le dit dans une interview, «le moment où on fera comprendre aux joueurs issus de la diversité qu'on n'a plus besoin d'eux, ce jour-là sera le grand jour. Dans l'armée française, il y avait des tirailleurs sénégalais pour combattre l'ennemi nazi. Et quand on n'a plus eu besoin d'eux, on s'en est séparés. Sur les terrains, il y a des Noirs et des Arabes. Mais ailleurs, dans les staffs techniques, les cas de Jean Tigana et d'Antoine Kombouaré (le premier, Français d'origine malienne, entraîne Bordeaux, le second, né en Nouvelle-Calédonie, entraîne le Paris Saint-Germain (PSG), Ndlr) sont assez récents. L'absence de diversité dans les instances dirigeantes, dans les commissions et dans les secteurs administratifs est évidente. On ne peut pas la nier». Ainsi, il fera revivre à travers ses écrits ses moments qui sont dans bien des cas révélateurs. Le sport n'est pas le fruit d'étrangers, il se cultive par ses paires. Enfin, tout le monde se rappelle de sa position lorsqu'il était question de quota. Il répondait à un journaliste de Jeune Afrique, «les binationaux le veulent, parce qu'il est le meilleur buteur de la Ligue 1 avec Lille et qu'il a décidé de jouer pour le Sénégal. Avoir des regrets a posteriori, c'est facile. Mais qui voulait de lui, quand il était libre, avant qu'il ne signe à Lille en juin 2010 ' Il jouait alors à Rennes. Ni Lyon, ni Marseille, ni le PSG ne se sont précipités pour l'avoir».


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