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« Panorama du film documentaire » à Tlemcen Projections dédiées à la capitale des Zianides



« Panorama du film documentaire » à Tlemcen                                    Projections dédiées à la capitale des Zianides
Le coup d'envoi du « Panorama du film documentaire » a été donné jeudi dernier à Tlemcen. Programmé jusqu'au 20 du mois en cours, cette manifestation verra la projection de l'ensemble des films produits dans le cadre de Tlemcen 2011.
Les films évoquent entre autre l'histoire de Tlemcen, ses Oulémas, sa culture et son patrimoine, et une moyenne de cinq films sera projetée quotidiennement Un jury évaluera les films sur tous les plans pour récompenser les trois meilleurs films a-t-on précisé lors de cette manifestation qu'abrite la nouvelle cinémathèque de Tlemcen.
D'une capacité de 532 places, la cinémathèque a été baptisée au nom de Djamel-Eddine Chanderli (1924-1990). Cinéaste, ce moudjahid a été parmi les premiers, avec René Vautier, à filmer la Guerre de libération nationale à la frontière algéro-tunisienne.
En effet, il y a plus de 54 ans, naissait le cinéma algérien. Ayant pris conscience du rôle fondamental des images en période de lutte et de résistance et soucieux de contrer la propagande coloniale, le Gouvernement provisoire (GPRA) décide, dès 1956, d'ouvrir un nouveau front : celui des images, pour prouver à la France et au monde entier que le peuple algérien était fermement décidé à sortir de la longue nuit coloniale qui s'était imposée à lui. Les caméras commencèrent à prendre le chemin des maquis. Au sein de l'Etat-Major de l'ALN, des militants de la trempe de M'hammed Yazid avaient très bien compris le poids des images produites et leur impact sur l'opinion internationale.
Un service images, dirigé par Moussaoui Sadek, fut créé. Il avait pour missions essentielles de fournir une aide logistique aux correspondants étrangers et d'organiser le travail des cinéastes qui commençaient à gagner les maquis, armés de caméras rudimentaires et de quelques bobines de pellicule. Parmi ces pionniers, Djamel Eddine Chanderli, René Vautier, Farid Dandani, Pierre Clément, Yann et Olga Le Masson, Ludovic, Karl Gass, Jean Lodz, Hans Erich, Ganev (Bulgare), Cécile de Cujis,...... débarquant de nombreux pays, prêts à risquer leur vie pour contrer la propagande coloniale.
Photographe et cinéaste passionné, Djamel-Eddine Chanderli dans son engagement en faveur de l'indépendance nationale avait fait de sa caméra son arme. Beaucoup le considèrent comme le père du cinéma algérien. Dès 1956 il rejoint le maquis et, est considéré comme étant le premier Algérien à produire des images de l'intérieur du pays en lutte. En plus de plusieurs films réalisés, ce dernier a fait en 1961, un court métrage de fiction qui raconte l'histoire de la petite Yasmina, de sa fuite après le bombardement de son village, de son errance avec sa poule jusqu'à la frontière et de sa vie parmi les réfugiés...


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