Indisponibilité des procès-verbaux techniques Tout au long de la matinée d’hier, notre standard de téléphone n’a pas arrêté de recevoir des appels des automobilistes qui devaient faire contrôler leurs véhicules au niveau d’une agence privée de contrôle de véhicules à Es Seddikia… Une situation plutôt exceptionnelle, soulignent les gestion-naires de ce point de contrôle de véhicules qui se trouve en rupture de stocks de procès-verbaux techniques. Pour rassurer leur clientèle, les gestionnaires assurent qu’ils reprendront le travail, aujourd’hui, en début d’après-midi. Il s’agit, note le chef de service de la Sarl Mers El Kébir, d’une rupture de stock des procès-verbaux de contrôle de véhicules, un document devant nécessairement accompagner le véhicule aux fins de contrôle technique et qui est délivré par l’agence. «Nous avons droit périodiquement à un quota de procès-verbaux que nous fournit l’Enacta, à Alger, à chaque fois que le précédent stock est épuisé. C’est la première fois que nous sommes confrontés à ce genre de problème. Hier, nous avons travaillé jusqu’à épuisement des imprimés et nous devons attendre l’arrivée de notre agent pour répondre à la demande de notre clientèle. En principe, les imprimés seront disponibles l’après-midi». Problème de gestion interne? En tous cas, ce qui est sûr, c’est que le problème de disponibilité de P.V. ne se pose guère aux deux autres agences publique et privée de contrôle des véhicules, respectivement COTA et Hamouda, activant toutes les deux dans la zone industrielle d’Es-Sénia. Une disponibilité qui met fin à la rumeur galopante véhiculée par certains propriétaires de véhicules et faisant état d’une pénurie de documents de contrôle technique. Une manière comme une autre pour dire que l’opération de contrôle dans la capitale de l’Ouest se poursuit normalement. Dans ce contexte, faut-il accorder un blanc-seing aux propriétaires de véhicules qui s’inventent, à chaque fois que l’échéance du délai imparti arrive, des motifs pour dire que l’opération de contrôle ne se déroule pas normalement? Il est à se demander, comme le dit un agent de la COTA, pourquoi certains taxis d’Oran ne se donnent pas la peine de faire un tour dans leur point de contrôle qui, rappelle-t-il, dispose de trois lignes, soit une capacité d’accueil de 50 de plus comparativement aux deux agences privées. Un point de contrôle qui continue de recevoir des véhicules immatriculés dans d’autres wilayas limitrophes et parfois même de très loin. Mieux, dit -il , nous travaillons à raison de 9 heures par jour. Mieux encore, dans ce point de contrôle, on jure, qu’au premier passage, certaines prestations, à l’exemple du signalement de certaines anomalies, se font gratuitement. A propos des prix des prestations pour le contrôle des véhicules, l’on signale, ici et ailleurs, qu’ils sont uniformes. Les 140 agences de contrôle réparties à travers le territoire national sont équipées d’un logiciel unique qui renferme l’ensemble des données sur la nature des prestations et en fonction de la nature du contrôle, avec identification des véhicules, identification de l’agence de contrôle, la nature de la visite technique et les prix y afférents.
Posté Le : 22/02/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com