Panama Papers

Le Desk pour qui "Rym Sellal, 36 ans, se déclare analyste résidente à Londres", ces révélations ne sont pas sans rappeler, celle de 2015, dans le livre Alger-Paris, une histoire passionnelle (Stock), qui a dévoilé l'achat en 2007 de deux studios transformés en un appartement richement meublé de 64 m2 sur les Champs-Elysées.De nouvelles "fuites" des Panama-Papers font apparaître le nom de Rym Sellal, comme étant bénéficiaire d'une société offshore domiciliée aux îles Vierges britanniques. Dans les documents consultés par le journal d'investigation Le Desk, la fille du Premier ministre Abdelmalek Sellal apparaît comme bénéficiaire d'une des sociétés offshore montées par lafiduciaire suisse Multi GroupFinance.Il s'agit de la société Teampart Capital Holdings Limited (TCH), qui a été constituée le 26 octobre 2004 aux îles Vierges britanniques par le cabinet panaméen Mossack Fonseca en faveur d'Omar Habour, né en 1939 à Oujda, a précisé le site. Omar Habour, un Franco-Algérien, est cité dans l'affaire Saipem-Sonatrach, qui se rapporte à des dessous-de-table versés, par des responsables de la société italienne en vue d'obtenir des marchés dans le secteur de l'énergie.Le journal électronique le Desk a précisé également que "quatre mois à peine après la constitution de TCH, Rym Sellal en devenait l'ultime bénéficiaire, comme l'indique l'ordonnance établie le 24 février 2005 et transmise par télécopie quatre jours plus tard par Ludovic Guignet, gestionnaire de la fiduciaire Multi Group Finance basée à Lausanne, à l'antenne genevoise de Mossack Fonseca chargée d'en assurer l'inscription sur les tablettes des îles Vierges britanniques".Il est ajouté, toutefois, que les pouvoirs de Habour ont été effectivement annulés le 16 août 2005. "Rym Sellal restera l'ayant droit de cette société offshore au capital de 50 000 dollars jusqu'au 30 mars 2010, date à laquelle elle sera démise de ses pouvoirs", écrit encore le Desk, en publiant des captures de l'ordonnance datée du 28 février 2005, mais aussi de la décision du board des directeurs de Teampart Capital Holdings Ltd datée du 24 février 2005 donnant tous les pouvoirs à Rym Sellal, rapporte-t-il.Le Desk, pour qui "Rym Sellal, 36 ans, se déclare analyste résidente à Londres", ces révélations ne sont pas sans rappeler, celle de 2015, dans le livre Alger-Paris, une histoire passionnelle (Stock), qui a dévoilé l'achat en 2007 de deux studios transformés en un appartement richement meublé de 64 m2 sur les Champs-Elysées. "L'acquisition de ce bien de prestige, est-il précisé dans l'acte notarié qui ne fait apparaître aucun crédit bancaire, a été conclue pour 860 000 euros, dont 50 000 ont été versés hors vue du notaire", ont précisé les auteurs de l'ouvrage."Créée dans la précipitation, TCH, comme d'autres coquilles du réseau ayant formellement servi comme paravent à la gestion de comptes bancaires en Suisse et ailleurs, avait pour directeurs deux employées de Monsack Fonseca", a indiqué le site, en ajoutant, toutefois, que la société a été définitivement dissoute le 17 avril 2014. Mais, une ultime correspondance adressée le 24 avril 2014 par Mossack Fonseca à l'agence financière d'investigation des îles Vierges britanniques atteste que l'ayant droit de Teampart Capital Holdings Ltd est de nouveau Omar Habour, demeurant à Genève.Une copie de son passeport français accompagnait le courrier pour justifier de son identité. Toute trace de Rym Sellal ayant dès lors complètement disparue, conclut la publication.A. R.