Palmiers, Alger rafle la mise

On croyait que c'était pour la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance que la ville d'Alger s'est mise à l'heure des Emirats du Golfe, Dubaï bis, signe des temps, avec ces centaines de palmiers plantés tout au long de la Moutonnière et de la rocade Sud menant à Zéralda où se trouve la résidence VIP pour les chefs d'Etat en visite dans notre pays. Il faut croire que l'on a tout faux parce cette initiative entre dans le cadre du plan d'aménagement urbain. Soit 2 en 1 et tout le monde est content. Pour cet évènement, les autorités mettent le paquet, en dehors du ravalement des façades des immeubles d'Alger qui tardent, le toilettage a commencé par la plantation de palmiers qui au grand dam des automobilistes s'est faite de jour, histoire d'enfoncer le clou pour les bouchons monstres occasionnés auxquels ils sont confrontés quotidiennement. Tant pis pour eux, car faire travailler des employés de nuit, amènerait des heures «sup» au tarif de nuit version législation du travail. Bref des palmiers, en veux- tu ' En voilà ! Et autour de ces palmiers, les rumeurs les plus folles alimentent les ragots. Les palmiers viendraient de la belle capitale des Zibans pour certains, des îles Canaries pour d'autres ou encore, il parait qu'ils auraient été trimballés de Nice, pour décorer Alger qui doit retrouver son lustre d'antan et tenez-vous bien, les pros sont formels, la plantation de palmiers a déjà été expérimentée au Jardin d'Essai depuis des dizaines d'années, parole de scout. Mais la première question qui vient à l'esprit c'est : combien ça coûte ' Prenons le prix à l'unité de l'arbre, son transport, la main-d''uvre pour la plantation et surtout les litres d'eau qu'il faut pour que le palmier ne rende pas l'âme, la calculatrice doit aligner beaucoup de zéros après la virgule. Ne rechignons pas, quand c'est pour la bonne cause, même si Alger veut concurrencer Biskra.. C'est bien de penser à l'embellissement de la capitale, mais penser à la salubrité des quartiers et des cités pour qu'Alger redevienne «Alger la Blanche», c'est encore mieux !
On croyait que c'était pour la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance que la ville d'Alger s'est mise à l'heure des Emirats du Golfe, Dubaï bis, signe des temps, avec ces centaines de palmiers plantés tout au long de la Moutonnière et de la rocade Sud menant à Zéralda où se trouve la résidence VIP pour les chefs d'Etat en visite dans notre pays. Il faut croire que l'on a tout faux parce cette initiative entre dans le cadre du plan d'aménagement urbain. Soit 2 en 1 et tout le monde est content. Pour cet évènement, les autorités mettent le paquet, en dehors du ravalement des façades des immeubles d'Alger qui tardent, le toilettage a commencé par la plantation de palmiers qui au grand dam des automobilistes s'est faite de jour, histoire d'enfoncer le clou pour les bouchons monstres occasionnés auxquels ils sont confrontés quotidiennement. Tant pis pour eux, car faire travailler des employés de nuit, amènerait des heures «sup» au tarif de nuit version législation du travail. Bref des palmiers, en veux- tu ' En voilà ! Et autour de ces palmiers, les rumeurs les plus folles alimentent les ragots. Les palmiers viendraient de la belle capitale des Zibans pour certains, des îles Canaries pour d'autres ou encore, il parait qu'ils auraient été trimballés de Nice, pour décorer Alger qui doit retrouver son lustre d'antan et tenez-vous bien, les pros sont formels, la plantation de palmiers a déjà été expérimentée au Jardin d'Essai depuis des dizaines d'années, parole de scout. Mais la première question qui vient à l'esprit c'est : combien ça coûte ' Prenons le prix à l'unité de l'arbre, son transport, la main-d''uvre pour la plantation et surtout les litres d'eau qu'il faut pour que le palmier ne rende pas l'âme, la calculatrice doit aligner beaucoup de zéros après la virgule. Ne rechignons pas, quand c'est pour la bonne cause, même si Alger veut concurrencer Biskra.. C'est bien de penser à l'embellissement de la capitale, mais penser à la salubrité des quartiers et des cités pour qu'Alger redevienne «Alger la Blanche», c'est encore mieux !